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Manifestation du 10 janvier contre les forces étrangères : Le discours indigne de l’honorable Moussa Diarra

Manifestation du 10 janvier contre les forces étrangères : Le discours indigne de l’honorable Moussa Diarra

Il faut être un analphabète pur et dur pour faire une telle chose devant le public : ‘’ on va décapiter la tête de ces forces qui œuvrent pour les ennemies du pays’’.  Ce sont des propos tenus par l’honorable Moussa Diarra, une machette en main lors d’une manifestation organisée le 10 janvier 2020 au Monument de l’indépendance contre la présence des forces étrangères au Mali.

‘’Je tiens une machette avec laquelle nos ancêtres ont fait la guerre avec bravoure et sans recul. Si vous ne venez pas au Mali  pour nous aider à combattre les ennemies alors, cette machette va servir à décapiter la tête de ces forces qui œuvrent pour les ennemies du pays. Ce que je vous dis aujourd’hui est que la crise que traverse le Mali  est principalement causée par la France et ses alliés. Si cela ne plait à qui que ce soit  il n’a qu’à quitter le Mali pour s’installer en France’’. Voici les propos indignes de l’honorable Moussa Diarra.

Un millier de personnes ont manifesté, vendredi 10 janvier 2020, à Bamako au Mali à l’appel de Oumar Mariko, pour réclamer le départ des troupes étrangères, en particulier de la Force française Barkhane, à trois jours d’un sommet en France destiné à clarifier les rôles dans la lutte contre le djihadisme au Sahel. Au nombre de 900, selon la police, et de plusieurs milliers, selon les organisateurs, les manifestants se sont rassemblés sur la place de l’Indépendance, dans le centre de la capitale, à l’appel d’organisations de la société civile et de partis politiques. Les manifestants ont brûlé un drapeau français.

Le gouvernement français est un frein à notre développement, pouvait-on lire sur une pancarte brandie par un manifestant. À bas la France, Barkhane doit quitter, La France dehors, Barkhane dehors, les FAMa (Forces armées maliennes) peuvent sécuriser le Mali, indiquaient des banderoles.

Il faut également noter que malgré la présence de forces françaises (4 500 soldats de Barkhane), de l’Onu (Minusma au Mali, 13 000 hommes), de la Force conjointe du G5 Sahel et de forces américaines, les pays sahéliens subissent des attaques djihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières, depuis les premières violences dans le nord du Mali en 2012.

Bréhima DIALLO

22 septembre

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