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MANQUE DE CLAIRVOYANCE FACE A LA CRISE : Ces solutions truquées qui ont exacerbé la situation

MANQUE DE CLAIRVOYANCE FACE A LA CRISE : Ces solutions truquées qui ont exacerbé la situation

Au Mali, l’insécurité semble monter crescendo. Du Nord, le fléau qui a coûté la vie à des milliers de maliens en 2018, s’est répercuté au centre, avec ses corolaires non pas moindres. Face à l’urgence, l’impéritie criarde des dirigeants à bout  en panne de solutions adéquates, l’impéritie criarde des dirigeants à bout d’effort, et pourtant qui se vantent avec des qualificatifs de « savant ».

Avec une gouvernance à bout de ses arguments, le danger de l’insécurité qui sévit le pays, fait résonner ses échos macabres en plein sud du pays. La capitale malienne est plus que jamais bouleversée par le fléau. Et là, comme une inquiétude,  sous une autre dimension encore plus compromettante.

Oui ! Le Duo IBKSBM semble montrer  toutes ses limites face à l’insécurité qui secoué lepays. Cela, à un moment où, notre nation a plus que jamais besoin de vision concrète et d’actions décisives. Dommage ! La gouverne de la république, confiée à un président sevré de visions, confie son sort à un chef de gouvernement en panne de stratégies et agissant dans le vide, sans assurance moindre, dans le désintérêt total de ses concitoyens. Le manque de sérénité n’est pas que du côté du premier ministre. Mais bien au-delà. Le président de la république lui-même a déjà montré son indécision : 5 premiers ministres en 4 ans. Tout ce qui montre à satiété la gouvernance par tâtonnement.

De ce ballotage dont les maliens se sont  retrouvés depuis 2013, le peuple a aujourd’hui, un destin hypothéqué entre les mains d’un premier ministre dit « hyper-expert » ou « Extra-génie » en sécurité. Sous les yeux duquel on compte désormais, de plus en plus, un nombre croissant de défunts. Le plus grand nombre de pertes en vies humaines: plus de 800 morts en 2018 au Mali, selon des chiffres des observateurs.

Soumeylou Boubèye Maïga, premier ministre et son mentor IBK, sont ardemment pris jusqu’au cou par des défis et les maux. Et vraisemblablement, les défis sont présents et les solutions manquent sous leur autorité. Alors que, les mesures adoptées par la primature sont loin de répondre aux enjeux multidimensionnels de l’insécurité, le régime perd du temps et se conforte dans du dilatoire. On se rappelle  la visite du PM à Bandiagara, où il a annoncé la création d’une université. En plein cœur de l’insécurité ? Apparemment Oui !

Cela démontre une fois de plus, toute la velléité, sinon une fois de plus, la fuite en avant à laquelle le gouvernement malien est le meilleur postulant.

Les méfaits sont là, on reste toujours à la case de départ des annonces et dans l’ambivalence d’un homme qui a été appelé en sauveur à la veille d’une présidentielle dont on sentait la victoire éloignée. Le sauvetage fut réel, certes. Par contre, l’heureux réélu président de la république, dont les conditions de réélection sont encore contestées, reste apparemment le seul sauvé par le premier ministre SBM. Quid du peuple malien assoiffé de gouvernance? De l’élève  malien assombri ou conduit dans les ténèbres de l’ignorance. Pour cause ? Le chemin de l’école est parsemé d’insécurité.

Les défis sont énormes et pressant, ils sont aussi au dessus de ce gouvernement. Ce qui est une vérité. Et l’autre vérité, il y a une gouvernance aveuglée et dépassée par des agendas personnels que la mission suprême et exaltante de servir le Mali. Parce que, à suivre de près l’animation de la scène politique, les démarches du PM, forcent à croire en un Soumeylou plus ou autant fixé sur son parti que sa mission de grand chef de l’Administration malienne.

Depuis la création de son parti, jamais ce regroupement n’a été autant senti présent qu’au moment où son patron s’est installé à la primature. Comme s’il s’agissait pour le premier ministre, à ce poste, pour donner du nerf et du punch à son parti. Mais aussi, attirer les regards, les attentions et du sens à son parti aux frais et aux dépens de qui ? Du peuple malien certainement, qui est entre une urgence et un manque de politiques décisives. Encore une fois de plus, le premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga mieux que tous ses prédécesseurs, sur son fauteuil de premier ministre, vient lever toute équivoque à tous ceux qui se doutaient encore de l’influence de la main mise ou du titre qui prévaut dans l’administration malienne en générale.

Face à une crise de gouvernance, on serait amené à croire que le destin du pays sera confié à tout prince du jour tiré au sort pour la  primature. Les chefs de partis politiques pourront se bousculer pour ce poste, afin de mieux faire consolider leurs formations politiques.

JB

 

 

 

 

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