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Massacres ignobles au centre du Mali : Qui sont les auteurs ?

Massacres ignobles au centre du Mali : Qui sont les auteurs ?

Face à l’attaque sauvage survenue dans le village de Koulogon (Commune de Koulogon Habe, Cercle de Bankass) qui a fait la mort de 37 personnes dont les femmes et les enfants, les maliens sont ne pas laissés indifférents. D’où l’indignation des internautes. Par ailleurs, il est a souligner que cet acte a été condamné par la dernière énergie par La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et beaucoup d’autres.

Boubacar Sangaré, Qui tue qui au centre? Une évidence alors qu’il est encore risqué de répondre à cette question : ce sont des villages peuls qui attaqués pour tuer des peuls. La création de milices a provoqué des « dépassements » dans le centre, des violences multiples dans un contexte où avoir une arme fait de vous une force qui peut se substituer à l’État, incapable d’assurer la mission de protection des biens et des personnes et d’assurer le service public : donc, on plie à sa volonté la tête des familles rivales, le bétail est volé, les hameaux sont pillés… Un jour, on saura la vérité sur les massacres de populations civiles dans le centre. Mais il est impossible de ne pas dire que le gouvernement est responsable dans ce qui a tout l’air d’un abandon de populations désarmées. Je ne dirais pas qu’il ne fait rien pour sauver des gens, arrêter les assaillants. Pourquoi ce sont des villages peuls qui sont toujours attaqués? Parce qu’on les accuse de complicité avec les djihadistes ? Rien, mais absolument rien ne justifie la passivité du gouvernement. Pendant que le gouvernement continue à hésiter sur la façon de désarmer les dozos et d’autres milices pour de bon, certains de leurs chefs sont en train d’acquérir petit à petit la posture de seigneur de guerre

Ousmane Wane, l’intolérable légèreté de l’être. Aucune justification ne saurait expliquer le massacre horrible, de trente-sept de nos compatriotes, qui s’est produit le 1er janvier 2019 dans le village de Koulogon situé dans le Cercle de Bankass (Centre du Mali). Parmi les victimes,  on dénombre au moins trois femmes et de nombreux enfants. C’est un génocide qui ne dit pas son nom. Les miliciens dozo auteurs de cet acte ignoble sont des génocidaires de la plus pire des espèces et méritent un châtiment exemplaire  à la mesure de leurs forfaits. Dès à présent tous les miliciens du Centre du Mali doivent être désarmés quel que soit le prix à payer. Devant l’incapacité du gouvernement malien à gérer ces massacres répétitifs à grande échelle, je demande solennellement en tant que citoyen du monde, à la Cour Pénale Internationale de se saisir de ce dossier afin de situer sereinement les responsabilités et sévir. Je ne suis pas un fan de la CPI, mais devant l’incompétence notoire, incompréhensible et inexplicable du gouvernement malien à gérer ces massacres avec tact et fermeté dans un souci de justice, le seul recours pour ces pauvres victimes et pour notre pauvre pays demeure cette cour téléguidée. Mais j’ai bien peur qu’elle ne se désintéresse à ce dossier car l’agenda international plaide pour l’accompagnement du gouvernement malien dans l’application de l’Accord d’Alger, injuste dans son essence et qui entraînera la scission définitive du Mali tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Aliou Boubacar Diallo, Trop c’est Trop …A peine sommes-nous entrés dans la nouvelle année que des dizaines de personnes, parmi lesquelles des innocents bébés et personnes âgées, ont été froidement abattues en raison de leur appartenance ethnique. Ce drame s’est déroulé au Centre du Mali dans le village de Koulogon Habé, dans le Cercle de Bankass (Mopti). Un paisible et pauvre village habité par des populations qui ont toujours vécu en parfaite harmonie avec leur environnement multiethnique. Du jour au lendemain, ce village s’est retrouvé rasé, intégralement incendié, toute vie humaine minutieusement traquée et éliminée par des hommes armés. Que peut justifier une telle tuerie? Rien! Il est temps que l’on sorte des communiqués laconiques et des déclarations pompeuses pour trouver une solution définitive à ce conflit instrumentalisé par certains et transformé en génocide par ceux-là qui veulent mettre dos à dos les communautés. Qui arme lourdement les populations civiles? Qui sont ces « hommes armés »? Le gouvernement malien a une responsabilité historique face à ce qui se produit au Centre et au Nord de notre Mali meurtri. Il doit agir rapidement pour rassurer davantage les communautés et faire des exemples de Justice contre ceux qui se promènent impunément avec armes et sang sur les mains. J’en appelle à des mesures spéciales de contrôles et de régulation des armes dans tout le Mali, plus urgemment et particulièrement au Centre du Mali. Les patrouilles doivent se multiplier dans le Centre. De simples hommes constitués en « petits groupes armés » comme ceux qui viennent de commettre l’horreur et la barbarie à Koulogon Habé ne peuvent pas continuer à dicter la loi du sang en toute impunité…

Youssouf Toloba, Le mouvement d’autodéfense Dan Nan ambassagou au pays dogon apporte par le présent communiqué un démenti formel sur les informations qui circulent dans la presse précisant que les assaillants sont des éléments du mouvement d’autodéfense Dan Nan ambassagou. A cet effet, il informe l’opinion nationale et internationale que Dan Nan Ambassagou n’est impliqué ni de près ni de loin dans cette action visant à déstabiliser le pays. Il rappelle enfin que depuis la signature de l’engagement du cessez le feu unilatéral signé en septembre 2018 tous les combattants du mouvement Dan Nan ambassagou sont cantonnés dans leur base et depuis quelques semaines le mouvement s’est engagé dans le processus du désarmement démobilisation et réinsertion (DDR) du gouvernement du Mali.

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