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Moussa Mara : Quel avenir politique ?

Moussa Mara : Quel avenir politique ?

Au Mali comme dans beaucoup de pays au monde, la politique est devenu une activité pour s’enrichir en occupant les postes juteux du pays. Ce qui fait  qu’aujourd’hui, la majorité des politiciens n’a pas une bonne réputation. Face à cette réalité, il faut reconnaître qu’il existe bien entendu, des hommes et des femmes qui font la politique dans le vrai sens du terme, en apportant leurs efforts physiques, intellectuels et les moyens pour l’émergence de leur communauté voire leur pays. Moussa Mara, désormais ancien président du parti Yélèma  »Changement », est aujourd’hui parmi les politiciens maliens, qui incarnent  l’alternative, le changement et un repère pour beaucoup d’autres.

Depuis la création du parti Yélèma en 2010, c’est l’ancien Premier ministre Moussa Mara qui présidait à la destinée de ce jeune parti. Lors du congrès dernier tenu le 12 décembre 2020, Moussa Mara vient de céder la présidence du parti et a refusé d’être le Président d’honneur, une première dans notre pays, selon certains observateurs. Mais la question qui taraude l’esprit est de savoir quel avenir politique pour Moussa Mara, après son départ de la présidence du parti. Dans les élections présidentielles prévues au premier semestre 2022, est-ce que le parti le choisira au détriment du nouveau président?

Cependant, après Yeah Samaké, président d’honneur de son parti après ses mandats, Moussa Mara est la deuxième personnalité, qui est non seulement le président mais aussi le  fondateur du parti à laisser sa place pour un autre. Surtout qu’il est constaté que la majorité des partis politiques sont des GIE, car les fondateurs s’accrochent à la présidence pour bénéficier de toutes les éventuels avantages liés, notamment d’être candidat à la présidentielle et aussi avoir la plus grande part en cas d’aide publique de l’État accordée aux partis.

Par ailleurs, dans son discours lors du congrès, Moussa Mara laisse entendre ceci: « Nous devons cultiver l’alternance et la redevabilité si nous voulons obtenir l’alternance au niveau de la gestion du pays. On ne peut pas clamer quelque chose à l’extérieur et faire le contraire à l’intérieur». Pour ce faire, il estime  « nous devons promouvoir l’excellence et le mérite et donner des responsabilités aux militants performants et dévoués, ceux qui ont démontré leur efficacité et qui ont obtenu des résultats ». Pour sa part, il a indiqué qu’il restera évidement actif, non pas au sommet mais à la base, sur le terrain, là où il est le plus à l’aise et là où les gens sont le plus sincères. «Je refuse être un Président d’honneur ! Un président fondateur qui décide encore de tout, à l’ombre de son salon climatisé et sans qui aucune initiative ne sera prise ! Non je reste un militant et je continuerais à servir YELEMA et le Mali avec tous. En soldat loyal et discipliné et qui suivra les instructions données par la nouvelle direction du parti», a-t-il précisé.

Pour le jeune Zoumana Coulibaly, Moussa Mara, est un politicien qui n’est pas comme les affamés politiciens qui sont dépendants de la politique pour se nourrir. «Je crois que les maliens doivent comprendre Moussa Mara, en tout cas, pour moi, il incarne le vrai changement dont le Mali a besoin», dit-il. Quant à Namory Camara, ouvrier, il apprécie les comportements de Moussa Mara et ses passages dans le gouvernement surtout en tant que Premier ministre. «Vous voyez en tant que fondateur du parti il a laissé la présidence pour dire aux gens que le parti appartient à tous les militants qui défendent la cause et les principes du parti», a-t-il ajouté.

M.L. KONE

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