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N’Daw et Ouane en résidence surveillée : Me Konaté empêché d’accéder à leur résidence

N’Daw et Ouane en résidence surveillée : Me Konaté empêché d’accéder à leur résidence

Constitué avocat de l’ancien président de la Transition, Bah N’Daw et de son Premier ministre Moctar Ouane, Me Mamadou Ismaila Konaté, ancien ministre de la justice a été empêché par les militaires d’accéder à ses clients. Selon lui, cet acte est une violation de la liberté d’exercice d’un avocat.

En effet, sur son compte tweeter, Me Mamadou Ismaila Konaté a posté, le 26 juillet 2021, que « les hommes armés l’empêchent d’accéder à ses clients. « Ne sommes-nous pas en dictature ici aussi ? Lorsque l’on assigne à résidence sans droit ni motif et sans base juridique… lorsqu’on empêche un avocat d’accéder à ses clients au nom de la liberté d’exercice…lorsque le droit est violé et les citoyens bafoués au vu et au su de tous », assène-t-il. Ainsi, depuis qu’il a été choisi pour être avocat de ces deux personnalités, Me Konaté a invité Assimi Goita à les libérer avant qu’il ne saisisse les juridictions internationales dont celle de la CEDEAO. Mais ses avertissements semblent être tombés dans les oreilles d’un sourd car il a été empêché de voir ses clients. Et il qualifie cette séquestration d’illégale, d’inadmissible et d’insupportable.

Depuis le 24 mai l’ancien Président de la Transition, Ba N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane et quelques personnalités sont en résidences surveillées par les militaires putschistes au pouvoir. Malgré les cris du cœur des organisations défenseuses de droits de l’homme et l’avocat des deux personnalités susmentionnées, ils sont toujours coupés du monde. Car, ils ne peuvent ni recevoir de visite et franchir la porte de leur résidence.

La question qui se pose aujourd’hui est de savoir ce que l’actuel président de la Transition, Colonel Assimi Goita et ses acolytes cherchent ou reprochent à ces personnalités séquestrées dans leur résidence, après leur 09 mois de gestion de la transition en cours. Ce qui est, selon les lois, une violation à la liberté du mouvement d’un individu. Pour certains, Assimi est mal conseillé sur ce dossier et ses conséquences pourraient retomber sur lui-même un jour où il ne serait plus à ce poste. Donc, il lui est demandé de les remettre aux mains de la justice s’il leur est reproché quelques choses. Cela est mieux que de les priver de leur liberté, qui est l’un des droits fondamentaux, dans l’illégalité.

B. KONE

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