L’année 2019 vient DE s’achever avec ses épreuves, ses difficultés, et des bonheurs que le peuple malien a connus et traversés. Une année 2019 mouvementée, bouillonnante parfois, et sanglante quelques fois par des attaques terroristes qui ont endeuillé le pays dont celles de Koulogo, Ogossagou et Sobané-Da,Guiré, Dioura, Bullikessi, Indelimane, Tabankort. Suivis par beaucoup d’autres attaques avec ses morts d’hommes tant des civils que des militaires. Elle n’a pas été du tout facile sur le plan politique, sécuritaire et socio-économique. Malgré le tableau sombre le Mali a pu s’en sortir et nous voilà par la grâce de Dieu dans la nouvelle année 2020. Elle doit permettre au président de la République, Ibrahim Boubacar Keita et son gouvernement de faire face aux challenges et relever les défis pour le bonheur du pays et son peuple.
L’année 2019 qui est venue s’achever a laissé le tableau très sombre sur le plan sécuritaire, économique, et socio-politique. Des attaques terroristes contre les positionnements des forces de l’armée malienne étaient une monnaie courante. Ces attaques ont enregistré beaucoup des morts militaires et voire civils. Le centre du pays a connu ainsi des attaques terroristes contre les civils qui ont causé la mort des centaines de personnes. Et aussi, le centre a traversé la crise intercommunautaire avec son bilan des morts, de disparition des êtres humains et avec des dégâts matériels considérables. Sur le plan politique, l’opposition n’a pas facilité la tâche au président de la République qui leur a tendu sa main de venir pour ensemble ils puissent sortir le pays dans l’ornière qui se trouve. Des rencontres ont été effectués sans que la majorité de l’opposition accepte cette main tendue. De même, la société civile et certains religieux sont rentrés dans la danse pour décrier la mauvaise gouvernance de l’ex Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maiga. Des sorties intempestives et la motion de censure dirigée contre lui, l’a poussé de rendre sa démission. L’actuel Premier ministre, Boubou Cissé a pu, suite des rencontres avec l’opposition former un gouvernement d’unionsur la base d’un accord politique dont certains partis de l’opposition l’a paraphé et en siègent. L’une des priorités de ce gouvernement était l’organisation du dialogue national inclusif. Tenu à mi-décembre sans la participation de quelques partis de l’opposition, les recommandations de ce dialogue sont considérées comme l’espoir de la sortie du pays dans cette situation chaotique.
Les challenges de l’année 2020
À l’issu du dialogue national inclusif, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita souhaiterait remanier le gouvernement en le réduisant le nombre. Ce gouvernement aura comme impérative d’organiser les élections législatives prévues dans les recommandations à l’issu du dialogue national inclusif dans le mois d’avril. Ces recommandations sont considérées aujourd’hui comme l’apanage et une aubaine de sortir le pays dans la crise sécuritaire et socio-économique et politique, lesquelles le président de la République lui-même avait garanti de sa mise en œuvre. En outre, le gouvernement doit s’atteler à désamorcer les grognes sociales des syndicats. Le Premier ministre, Boubou Cissé non moins ministre de l’Economie et des finances doit mobiliser les ressources financières pour faire face aux dépenses de l’État et aussi rendre la vie enviable aux maliens qui dans ces dernières années ont tant souffert. L’application de l’accord de paix et de la réconciliation issu du processus d’Alger serait aussi l’une prérogative, car c’est travers cet accord que le Mali jouera sa partition sur le concert de la nation sur la scène internationale. Dans le cadre de bonne gouvernance, il faut que l’actuel ministre de la Justice, Malick Coulibaly ait l’accompagnement du président pour continuer avec la lutte contre la corruption et la délinquance financière.
M.L. KONE
LE FONDEMENT
