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N’Tabacoro Attbougou : Le manque de moyens du Commissariat face à l’insécurité grandissante

N’Tabacoro Attbougou : Le manque de moyens du Commissariat face à l’insécurité grandissante

Le Commissariat de police de N’Tabacoro Attbougou travaille dans des conditions inextricables. Ces policiers qui veulent et qui doivent sécuriser les populations et leurs biens, ne disposent pas de moyens pour jouer leur rôle régalien. Ce Commissariat dispose d’un seul véhicule qui est le plus souvent en manque de carburant pour effectuer les patrouilles. Aussi, il faut le souligner qu’un seul véhicule est insuffisant pour sécuriser les populations de ce quartier d’où la prolifération d’attaques des bandits armés qui sont devenus monnaie courante.

Dans le quartier de N’Tabacoro, on assiste presque chaque jour à des attaques et des braquages dans ce quartier au vu et au su de tout le monde notamment des agents de police du quartier. Car, ces derniers ne disposent pas d’assez de moyens pour effectuer les patrouilles journaliers et nocturnes. A cet effet, selon certaines informations, le Commissariat de police de N’Tabacoro Attbougou n’est aujourd’hui qu’une coquille vide dont les autorités sont appelées à le doter de véhicules et de carburants pour effectuer les patrouilles journalières et nocturnes.

En effet, soulignons que les populations de N’Tabacoro ne dorment que d’un œil à cause de l’insécurité qui est devenue monnaie courante dans la ville de Bamako. Certes, les agents de police jouent tant bien que mal leur rôle pour assurer la sécurité des populations et leurs biens. Qu’à cela ne tienne, malgré les efforts des autorités il faut aussi souligner que certains commissariats et postes de police ne disposent pas de véhicules et de carburants pour les patrouilles et aussi mener des enquêtes pour attraper les malfrats du quartier.

Et aujourd’hui, le Commissariat de N’Tabacoro Attbougou souffre de manque de moyens adéquats pour exécuter ses missions de sécurisation du quartier. « Nous vivons dans l’insécurité à N’Tabacoro. En voiture ou en moto tu peux être braqué par les bandits armés. Ils font très souvent irruption dans les maisons pour voler les objets. Nous avons un commissariat qui n’arrive pas à satisfaire les populations, faute de moyens. Je demande, à cet effet, aux populations d’aider la police dans sa mission à travers les renseignements voire des aides financières pour effectuer quotidiennement les patrouilles », nous explique AD, une habitante de N’Tabacoro. « J’ai été victime d’un braquage devant ma porte vers 20h. Ces bandits armés qui étaient trois sur une seule moto m’ont pointé le pistolet et sont partis avec ma moto, mes documents et objets importants. Les braquages de moto sont très fréquents et malheureusement ces malfrats disparaissent dans la nature sans qu’ils ne soient rattrapés. Nous demandons à nos autorités de penser à notre commissariat qu’il soit doté de véhicules et de carburants pour les patrouilles », nous confie, SK.

Par ailleurs, il faut reconnaitre que la sécurité est une condition sine qua non pour les populations de vivre en paix et dans la quiétude. Alors, il incombe, à cet effet, à l’État d’assurer la sécurité des populations et leurs biens partout où elles se trouvent. Et retenons que les agents de police du Commissariat sous le leadership du Commissaire principal de police Mamoudou Sanogo mouillent le maillot malgré le manque de moyens pour mettre la main sur certains bandits après leurs forfaitures.

B. KONE

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