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Organisation du Référendum et des élections générales: Va-t-on vers un report ?

Organisation du Référendum et des élections générales: Va-t-on vers un report ?

Cela à cause d’une “contrainte de temps, sécurisation du territoire et bien d’autres  questions en cours de traitement” dixit le président de l’AIGE

Le réaménagement du chronogramme de la transition avec un éventuel  report du référendum et des élections générales se dessine Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, colonel Abdoulaye Maïga, a présidé, lundi 23 janvier dernier, au siège de l’AIGE, la réunion du Comité de pilotage du référendum et des élections générales.

A cette occasion, le président de l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections (AIGE), Me Moustaph Cissé, relève que « leur optimisme à réussir de bonnes élections sera confronté à d’énormes défis ». Cela, en raison « de  la contrainte de temps, de sécurisation du territoire et bien d’autres questions en cours de traitement… ».

Le chronogramme du référendum et des élections générales, adopté, le 29 juin 2022, en le Conseil des ministres, serait-il en voie d’être « réaménagé ou reporté à d’autres dates » ? Tout porte à le croire quand on sait que six mois après la levée des sanctions de la CEDEAO, la mise en œuvre de la feuille de route de la Transition semble confrontée à un certain nombre d’écueils. Dont le plus immédiat est la tenue du référendum au mois de mars prochain. Difficile en moins d’un mois de pouvoir abriter cet événement. D’où l’inquiétude du président de l’AIGE. Ce dernier, même s’il ne l’a pas affirmé directement, en a tout de même fait allusion, lors de sa rencontre avec le ministre d’Etat en charge de l’Administration en des termes voilés.

Au titre de la mise en place des coordinations de l’AIGE, le président de l’organe chargé des élections, Me Moustaph Cissé, a signalé aux membres du Comité de pilotage du référendum et des élections générales « les contraintes liées à la perspective de l’adoption par le CNT (Conseil National de Transition) de la Loi relative à la réorganisation territoriale ». Et d’ajouter : « Nous attendons l’effectivité de cette nouvelle configuration territoriale pour la mise en place de toutes les coordinations de l’AIGE, ainsi que l’actualisation définitive du fichier électoral sur la base du nouveau découpage territorial ».

En clair, pour le président l’AIGE, la réussite du référendum et des élections générales appelle « sans nul doute à relever des défis ». Notamment « le financement à temps non seulement des dépenses de fonctionnement, mais aussi des dépenses relatives aux opérations référendaires et électorales, le tout dans un cadre d’étroite collaboration entre tous les acteurs impliqués dans le processus électoral ».

C’est pourquoi, il dira que dans les prochains jours, le Collège de l’AIGE mettra en place des cadres de concertation permanents avec l’Administration, les partis politiques et la société civile sur toutes les questions et les préoccupations en lien avec le processus électoral. « Mais en vérité, ayant à l’esprit la spécificité même de ce qu’est une élection, notre optimisme à réussir de bonnes élections sera confronté à d’énormes défis, notamment de contrainte de temps, de sécurisation du territoire et bien d’autres questions en cours de traitement », évoque Me Moustaph Cissé.

« Il ne s’agit nullement de faire écran à l’AIGE » Il s’agit, selon lui, de « l’utilisation de la carte d’identité biométrique, le vote des forces de défense et de sécurité et celui des déplacés ». Le président de l’AIGE de renchérir : « Nul doute que nous relèverons tous ces défis en adoptant les meilleures solutions que nous identifierons ensemble dans une synergie d’action de tous les acteurs du processus électoral ».

De son côté, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, colonel Abdoulaye Maïga, a précisé qu’à l’instar des cadres de concertation qui se tiennent avec les responsables des partis politiques et des organisations de la société civile, le présent cadre technique, qui a réuni les membres du Comité de pilotage, constitue aussi une occasion de « poursuivre les échanges en vue de mieux relever les défis de l’organisation d’élections crédibles et transparentes ».

A cet effet, il indique que l’objectif de ce Comité de pilotage est de créer un cadre de coordination des actions des départements ministériels concernés par les élections et des partenaires techniques et financiers. « Il ne s’agit nullement de faire écran à l’AIGE », a-t-il clarifié, avant de préciser qu’il est chargé de l’organisation de toutes les opérations référendaires et électorales.

Hamdy Baba

22 SEPTEMBRE

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