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Pacte pour la Paix au Mali : Dr Anasser Ag Rhissa en réclame la Paternité et la Reconnaissance associée

Pacte pour la Paix au Mali : Dr Anasser Ag Rhissa en réclame la Paternité et la Reconnaissance associée

L’accord pour la paix et la réconciliation au Mali est doté, depuis le 15 octobre 2018, d’un pacte pour la paix dont l’objectif est de garantir les engagements de ses parties prenantes et des acteurs pour sa mise en œuvre diligente, intégrale et inclusive.

Dr Anasser Ag Rhissa se félicite du fait que la stratégie multi-acteurs pour la garantie de ces engagements, qu’il avait proposée en 2015,  voir ci-après, soit retenue par l’ONU en 2016 et validée en 2018 sous forme du pacte pour la paix au Mali.

Je remercie la France et l’ONU pour les résolutions ayant permis (1) de valider ce pacte pour la paix à partir de la proposition que j’avais faite en 2015 et (2) de garantir son application.

 Comment est arrivée l’idée d’un tel pacte pour la paix au Mali ?

 Ayant abouti à un consensus entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale à travers la signature en 2015 d’un accord pour la paix et la réconciliation issu des pourparlers inter-Maliens d’Alger, il était normal, pour les parties prenantes, la médiation  (ONU, …) et les acteurs, de réfléchir à des stratégies pour garantir sa mise en œuvre diligente, intégrale et inclusive.

 L’expert Malien, Dr Anasser Ag Rhissa, a proposé, dans une lettre ouverte en ligne, une telle stratégie multi-acteurs au Président Malien, aux Maliens et aux partenaires (ONU/Minusma, CEDEAO, UE, UA, …),  le 21 SEPTEMBRE 2015 : voir cette proposition à l’adresse suivante :

 https://www.maliweb.net/contributions/accord-de-bamako-comment-garantir-son-respect-et-lengagement-des-parties-prenantes-1167302.html

 Comment garantir le respect de l’accord de Bamako ET l’engagement des parties prenantes ?

 Cette lettre ouverte publiée, le 21 SEPTEMBRE 2015,  tente de donner des éléments de réponse à cette question.

Elle est le fruit des réponses que j’ai apportées, à des Maliens, à des partenaires, à des journalistes et à des internautes, à la suite de plusieurs lettres ouvertes, que j’ai adressées en ligne au Président du Mali, aux Maliens et aux Partenaires, au sujet de mes propositions pour la mise en œuvre et le suivi de l’accord de Bamako et de mes répliques à certaines critiques de cet accord.

Je les remercie pour leurs fructueuses contributions et leur amour du Mali.

 Dr Anasser Ag Rhissa s’est félicité du fait que la stratégie multi-acteurs pour garantir l’engagement des parties prenantes et des acteurs concernés pour une mise en œuvre diligente, intégrale et inclusive de cet accord de paix, qu’il avait proposée en 2015 soit retenue par l’ONU en 2016 et validée en 2018 sous forme du pacte pour la paix au Mali.

  1. Garantie de l’engagement des parties prenantes, Sanctions et Viabilité du pacte pour la paix

Selon le bilan des trois ans et demi de la mise en œuvre de l’accord de paix depuis sa signature en 2015, publié en février 2019, par l’Observateur Indépendant de ce dernier, plus d’un quart (près de 25,64 %) des engagements de cet accord ont été réalisés soit vingt (20) engagements sur soixante dix huit (78).

Ce qui montre qu’une stratégie est indispensable pour garantir les engagements des parties prenantes et des acteurs, en particulier les engagements restants (moins des trois quarts (74,36 %)), d’où l’intérêt de ce pacte pour la paix.

La signature du pacte pour la paix entre les parties prenantes à l’accord de paix (accord de Bamako issu du processus d’Alger) est un tournant décisif et une stratégie pour garantir l’engagement des parties prenantes et des acteurs concernés pour une mise en œuvre diligente, intégrale et inclusive de cet accord.

Par manque d’une telle stratégie, l’accord de paix avait accusé des retards énormes et induit des mésententes entre parties prenantes.

Ce pacte permet d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation en fixant une vision et un objectif précis pour les acteurs (parties prenantes, médiation, …) assorti d’un chronogramme, de critères de suivi/évaluation pour valider, honnêtement et sans complaisance,  le bon déroulement de la mise en œuvre de l’accord de paix et des sanctions, après des enquêtes sérieuses, si une partie prenante ou un acteur empêche le bon déroulement de cet accord.

 La résolution 2423 (2018) de l’ONU a prolongé d’un an (jusqu’au 30 juin 2019) le mandat de la MINUSMA au Mali en attirant l’attention de la nécessité de progrès tangibles          (voir les mesures prévues dans la résolution 2374 (2017) de l’ONU) dans la mise en œuvre de l’accord de paix : une période de six mois est accordée pour ce faire après l’investiture du Président élu en 2018.

 En Aout 2018, un régime général de sanctions, visant le Mali et les acteurs engagés dans l’accord de paix ou perturbant son fonctionnement, a été prorogé d’un an par l’ONU.  Un rapport d’experts  sur les sanctions a été produit en indexant certains acteurs (membres de mouvements armés ou d’auto-défense Maliens, …) qui nuisent à la mise en œuvre de l’accord de paix en se livrant à des activités terroristes ou criminelles.

 Vu ces indexations, ces menaces et les craintes induites (mesures et sanctions), des résultats tangibles, sur l’engagement et l’implication des acteurs, sont visibles depuis quelques mois.

 Par la suite trois acteurs, membres de trois mouvements armés et d’auto-défense Maliens, CPA, GATIA et HCUA, ont été frappés, le 20 Décembre 2018, par la sanction d’interdiction de voyager (cf la résolution 2374 (2017) définissant les sanctions possibles).

 Ces derniers pensent avoir été frappés par cette sanction à tort.

 C’est pourquoi, pour la viabilité de ce pacte pour la paix et pour renforcer la confiance en ce pacte par les parties prenantes et les acteurs, il serait souhaitable que des enquêtes sérieuses (associant les intéressés avant la publication des résultats de l’enquête) soient menées avant la validation, la publication et l’application de ces sanctions à un acteur donné ou à une entité donnée.

  1. Dr Anasser Ag Rhissa réclame la paternité du Pacte pour la paix et la reconnaissance associée

Comme vu précédemment et dans les lettres ouvertes (1) et (2) publiées en octobre 2018, voir les références, Dr Anasser Ag Rhissa s’est félicité et se félicite du fait que la stratégie multi-acteurs pour garantir l’engagement des parties prenantes et des acteurs concernés pour une mise en œuvre diligente, intégrale et inclusive de cet accord de paix, qu’il avait proposée en 2015 soit retenue par l’ONU en 2016 et validée en 2018 sous forme du pacte pour la paix au Mali.

 L’Expert Dr Anasser Ag Rhissa, membre de la société civile, réclame la paternité de cette stratégie multi-acteurs qui est le cœur du pacte pour la paix au Mali et la reconnaissance associée.

Déjà le 01 septembre 2018, étant invité, en tant qu’expert, du journal sur MIKADO FM, Radio des Nations Unies et de la Minusma au Mali, j’avais parlé de ma paternité de ce pacte pour la paix au Mali. J’avais analysé les évènements de la semaine, au Mali et dans le monde, qui se sont produits du 24 aout au 01 septembre 2018 incluant l’arrivée au Mali de Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire Général Adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, pour lancer la dynamique autour de ce pacte pour la paix et pour sensibiliser les acteurs Maliens au plus haut niveau.

 Lors de sa mission au Mali du 31 aout au 05 septembre 2018, accompagné par Mahamat saleh Annadif, Chef de la Minusma, Représentant au Mali du secrétaire général des Nations Unies, il a rencontré les autorités nationales, régionales et locales, les mouvements armés et d’autodéfense Maliens signataires de l’accord de paix et des membres de la société civile.

Cette mission commencée le 31 aout 2018 par une rencontre avec le Premier Ministre se termine le 05 septembre 2018 par un point de presse et par la rencontre avec le Président réélu, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), du Mali.

Les échanges ont porté, entre autres, sur la mise en œuvre de l’accord de paix et le pacte pour la paix au Mali.

Son message à tous se focalise sur la détermination de l’ONU à accompagner le Mali sur le chemin de la paix, de la concorde et de la stabilité.

Ce chemin exige l’application du pacte pour la paix afin de garantir les engagements des parties prenantes et des acteurs pour la mise en œuvre diligente, intégrale et inclusive de l’accord de paix.

Lors d’une conférence de presse à Bamako, le 05 Septembre 2018, Jean-Pierre Lacroix a dit : « Tout en renouvelant le mandat de la MINUSMA, le Conseil de sécurité a lancé un message d’urgence quant à la nécessité dans les six prochains mois de réaliser des progrès substantiels et concrets dans la mise en œuvre de l’accord de paix ». Il a encore ajouté que le conseil de sécurité de l’ONU  a  clairement stupilé que la MINUSMA « n’a de sens et de raison d’être que si elle s’appuie sur un processus politique qui avance, sur la volonté active des parties de le mettre en œuvre ».

Il a  rappellé que le Président de la République, lors de son intervention, juste après sa prestation de serment, le 04 septembre 2018, auquel il a participé, a clairement indiqué que sa priorité numéro 1 allait à la mise en œuvre de l’Accord de paix et c’est aussi un message que nous entendons de la part des parties signataires et c’est aussi un message que nous entendons de la part de toutes les Maliennes et tous les Maliens que nous avons rencontré.

Autrement dit, ce message, ce sentiment d’urgence, ce sentiment qu’il y a un impératif à avancer très vite et de manière très concrète dans la mise en œuvre de cet accord, c’est une préoccupation que nous entendons de toute part.

Pour l’apaisement de la situation politique au Mali, dont dépend l’avancement du processus politique dont il a parlé, il a déclaré que pour relever les défis liés au  retour à la paix au Mali, le rôle de l’opposition démocratique est important.

Ainsi, le contenu du pacte pour la paix, dont l’inclusivité est un facteur clé, a été résumé de façon concrète et didactique par Jean-Pierre Lacroix, accompagné par son infatigable avec son sens du détail et son sérieux, représentant du secrétaire général de l’ONU, Mahamat Saleh Annadif, Chef de la Minusma, en lançant cette dynamique de communication et de sensibilisation au plus haut niveau et en touchant toutes les couches et tous les acteurs.

Qu’ils en soient remerciés.

 Jean-Pierre Lacroix a résumé sa mission en disant que  « le message fondamental, que nous avons voulu exprimer auprès de nos interlocuteurs Maliens c’est : oui, il y a cette urgence exprimée et ressentie par tous et les Maliens au premier chef mais il y a aussi de notre côté une détermination à vous aider, vous les Maliens, pour retrouver la paix, la concorde, la stabilité ».

Ce pacte pour la paix a été signé, le 15 octobre 2018, entre les Nations Unies (ONU), le gouvernement Malien représenté par le Ministre de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale et plus tard entre le gouvernement et les mouvements armés et d’autodéfense Maliens signataires de l’accord de paix.

J’avais sollicité une collaboration, sur la base de ce pacte pour la paix et de cet accord de paix, avec la Présidence au Mali, la Primature et le  Ministère de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale du Mali.

Suite à un rendez-vous en septembre 2018 avec le Ministre de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale concernant une telle collaboration, j’ai échangé avec lui au sujet de ce pacte pour la paix et du type de collaboration souhaité.

Je lui ai fait part du fait que c’était moi qui avais proposé en 2015, à l’ONU/Minusma, aux partenaires (France/G5 Sahel, UE, UA, CEDEAO, …), au Président Malien, à son Premier Ministre, au Ministre de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale du Mali, une stratégie multi-acteurs, pour la garantie de l’engagement des parties prenantes et des acteurs pour la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali, devenue le pacte pour la paix au Mali.

Directement, le Ministre m’a posé la question : Est-ce que je souhaite, pour ce faire, recevoir des doits d’auteur ou des royalties ?

Je lui ai répondu : NON, car je l’ai fait par patriotisme, par amour pour le Mali et pour le bien-être et le bonheur des Maliens et des Maliennes.

Cependant, je souhaite :

(1) qu’il y ait une reconnaissance des Nations Unies et du Mali de ma paternité de cette stratégie multi-acteurs et, donc, du pacte pour la paix au Mali, ET

(2) que je sois utile au Mali en m’intégrant, au Mali ou aux Nations Unies ou à la Minusma, pour contribuer à la mise en œuvre ou au suivi de l’accord de paix au Mali ou à la gestion du pacte pour la paix.

Le Ministre m’a félicité et remercié pour ce geste patriotique pour reprendre ses termes.

En réponse à ma sollicitation de collaboration, le Ministre m’a demandé de voir avec ses services,  d’établir deux choix de postes correspondant à mes souhaits (en liaison avec la mise en œuvre ou le suivi de l’accord de paix au Mali ou la gestion du pacte pour la paix) et il en retiendra un pour commencer la collaboration ensemble. Ces choix ont été faits en liaison avec ses services et lui ont été remis par son secrétaire général.

En somme, je souhaite au Mali, un poste de Ministre ou de Conseiller spécial avec rang de Ministre en liaison avec mon expertise, la mise en œuvre ou le suivi de l’accord de paix au Mali ou la gestion du pacte pour la paix.

Je pourrai aussi travailler en collaboration avec les Nations Unies  ou la Minusma en liaison, comme précédemment, avec mon expertise, la mise en œuvre ou le suivi de l’accord de paix au Mali ou la gestion du pacte pour la paix.

A travers cette collaboration, au Mali ou aux Nations Unies ou à la Minusma, je souhaite être utile au Mali, mon expérience, ma compétence et mon expertise aidant. Je suis Expert TIC (Technologies d’Information et Communication), Gouvernance, Sécurité et Développement Durable.

En 2017, j’avais reçu l’appel des services du commandant de la force Barkhane pour un rendez-vous à l’Hôtel AMOMO de Bamako car souhaitant me connaitre plus compte-tenu de mes propositions de sortie de crise Malienne, en particulier sur la sécurité, le MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) et le DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion). A l’époque j’avais proposé, entre autres, que les partenaires (les différentes forces en présence au Mali, en particulier Barkhane) et les défenseurs de la paix au Mali, sans oublier les citoyens, puissent constituer un front sécuritaire uni proactif et inclusif pour lutter contre le terrorisme et l’insécurité.

J’ai publié, voir les références en fin de cette lettre ouverte, la spécification et la façon dont ce front sécuritaire uni proactif et inclusif doit être organisé et doit fonctionner.

Comme je l’ai dit, je ne souhaite pas recevoir des droits d’auteur ni des royalties pour ce pacte pour la paix au Mali mais je suis prêt à mettre mon expérience, ma compétence et mon expertise au service du Mali à travers mon intégration à un des postes vus précédemment ou ma collaboration avec les Nations Unies ou la Minusma dans les mêmes domaines en particulier en liaison avec la sécurité ou la gouvernance ou l’apport des TIC à ces domaines.

Je sais que tout est une question de volonté et d’expertise : on peut être utile au Mali même si on n’est pas dans le gouvernement ou dans une institution internationale : la preuve, j’ai fait la proposition de ce pacte pour la paix en tant que membre de la société civile et Président de l’ONG Tilwat International.

.L’essentiel, c’est d’être utile au Mali en contribuant à le servir.

  1. Conclusion

Je souhaite que le Ministre de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion nationale ou ses services ou les services de la Présidence ou de la Primature et les Nations Unies (ONU) me contactent pour la reconnaissance de ma paternité de ce pacte pour la paix au Mali et pour établir un consensus sur le type de collaboration souhaité.

Même si la meilleure promotion, c’est d’avoir plus de résultats tangibles générant des dividendes pour la population, il serait judicieux, pour la promotion du pacte pour la paix et de l’accord de paix au Mali, qu’une vaste sensibilisation se fasse à la télévision et à la radio et que tous les acteurs (CSA, CNCA, … et les partenaires) et les parties prenantes à l’accord s’impliquent, en particulier que les plus hautes autorités s’impliquent davantage comme l’avait fait IBK dans son interview à DW (en Allemagne) le 08 février 2019 ou à France 24 en marge du sommet de l’Union Africaine le 02 juillet 2018 ainsi que Jean-Pierre Lacroix et Mahamat Saleh Annadif (Chef de la Minusma au Mali) en aout/septembre 2018.

Je lance un appel aux hautes autorités (Président du Mali, Premier Ministre, Ministre de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale, Haut représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord de paix … ainsi que celles des partenaires),  aux hauts responsables et aux volontaires potentiels pour qu’ils participent à des émissions ou à des contributions pour la sensibilisation et la promotion de l’accord de paix et du pacte pour la paix entourés d’experts techniques sur cet accord et ce pacte.

En plus de ce que je fais déjà pour une telle promotion, je suis partant pour participer à ce type d’émissions ou de contributions.

L’implication de tous est indispensable.

Impliquons-nous TOUS pour l’application, avec confiance et honnêteté, du pacte pour la paix pour une mise en œuvre diligente, intégrale, inclusive et sans complaisance de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Ensemble, aidés par nos partenaires (pour ce faire, l’engagement et la détermination de l’ONU sont rappelés dans cette lettre ouverte), nous pouvons retrouver la paix, la concorde, la stabilité,  la tranquillité et la sécurité au Mali pour le bien-être de TOUS.

  1. Mon contact :

Dr Anasser Ag Rhissa

Expert TIC, Gouvernance, sécurité et Développement Durable

E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr

TEL au Mali : 00223 78 73 14 61

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