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Postes nominatifs et électifs : Les jeunes réclament une loi fixant le quota à 40%

Postes nominatifs et électifs : Les jeunes réclament une loi fixant le quota à 40%

Face à la situation politique du pays, les membres du Réseau des jeunes des partis politiques du Mali a tenu, le weekend dernier, au CICB, deux jours datelier de réflexion sur le rôle des jeunes des partis politiques dans le processus de refondation et l’apaisement du climat sociopolitique. A l’issu duquel les participants ont formulé une déclaration.

Ces jeunes des partis politiques considèrent que la situation socio-politique et sécuritaire très grave, est marquée par une rupture constitutionnelle et une absence de l’État sur une partie significative du territoire. Ils estiment que la représentation des jeunes dans les instances de décision des partis et au sein de l’administration est faible. Face à ce fait, ils affirment être conscients de leur grande capacité de mobilisation et de résilience face à la crise multidimensionnelle que traverse notre pays. De même, ils soutiennent qu’ils sont conscients de leurs compétences et de leur abnégation à participer à l’œuvre d’édification nationale. En outre, ils expriment leur soucieux de voir un Mali en paix et stable afin qu’il offre à tous ses enfants les mêmes chances. Pour se faire, ils actent la volonté manifeste des Maliens de faire émerger un Mali ancré dans ses valeurs, passant par le renouvellement des codes, des usages et des pratiques.

Par ailleurs, par rapport à l’évolution de la transition, se caractérisant par la rupture du dialogue interne et externe, par l’isolement et le manque d’inclusivité, ces jeunes se disent être préoccupés. C’est pourquoi, ils déclarent qu’une loi fixant un quota de 40% des postes nominatifs et électifs doit être votée en faveur des jeunes ; un cadre de concertation permanent et inclusif doit être créé pour apaiser le climat sociopolitique et prévenir les crises politiques ; une forte implication des jeunes des partis politiques dans les instances de suivi des recommandations des ANR et toutes autres structures chargées de la mise en œuvre des réformes politiques, doit être soutenue ; une concertation plus large en vue de favoriser une dynamique consensuelle autour des réformes électorales, notamment la nouvelle loi électorale, le projet de réorganisation territoriale, l’opérationnalisation de l’Agence indépendante de gestion des élections, doit être recherchée ; une loi mettant fin au nomadisme politique en cours de mandat doit être votée.

S.B. TRAORE

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