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Pour une sortie de crise : Voici ce que le parti PARENA propose aux autorités de la transition

Pour une sortie de crise : Voici ce que le parti PARENA propose aux autorités de la transition

Le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) a fait savoir dans son deuxième mémorandum, publié le weekend dernier, que ses propositions dans le premier mémorandum n’ont pas été entendues par les autorités de la transition. Il estime que la situation s’aggrave de jour en jour. Pour s’en sortir, il propose ainsi ses solutions.

En effet, le parti du bélier blanc de Tiéblé Dramé, propose que les autorités de la transition réaffirment, sans ambiguïté, la volonté politique de : restaurer l’ordre constitutionnel à travers un calendrier consensuel ; dessiner une nouvelle Feuille de route en concertation avec les partis politiques, les sociétés civiles et les mouvements du Nord. Elles doivent renouer le dialogue avec la CEDEAO en vue : de la levée des sanctions ; de la restauration de l’ordre républicain et de la sauvegarde de la démocratie qui relèvent, toutefois et avant tout, de la responsabilité des Maliens ; lancer un audit approfondi du fichier électoral ; commencer le processus électoral au lendemain de la prochaine saison des pluies et après les récoltes (à partir de novembre 2022) ; prévoir l’entrée en fonction des nouvelles institutions avant la fin du mois de décembre 2022.

Aussi qu’elles fassent organiser les élections par le ministère chargé de l’Administration territoriale ; donner à la commission électorale (composée paritairement) les prérogatives de contrôle et de supervision des opérations électorales. Qu’elles tiennent les législatives et le 1er tour de la présidentielle le même jour et adoptent le mode de scrutin proportionnel pour l’élection des députés. En outre, toujours dans les solutions du PARENA, il propose aux autorités de la transition de faire des régions existantes (20) les circonscriptions électorales pour l’élection des députés ; adopter une nouvelle loi électorale, relire la loi organique sur les députés et la charte des partis ; instaurer le principe de la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote.

Cependant, dans sa conclusion, il estime qu’outre la crise sécuritaire, le Mali traverse une crise institutionnelle et politique, les maliens doivent se parler, se donner la main pour sauver le pays qui est la priorité des priorités. Il précise qu’un pays confronté à tant de défis (sécuritaire, institutionnel, politique, économique et financier) prépare mal son présent et son avenir, en restant divisé. Toutes les forces vives du pays (les sociétés civiles, les partis politiques, les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale) doivent convenir d’une Feuille de route de sortie de crise, déclare-t-il.

M.L. KONE

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