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Présidence du CNPM : Mamadou Sinsy Coulibaly se ridiculise

Présidence du CNPM : Mamadou Sinsy Coulibaly se ridiculise

Hier jeudi 08 octobre 2020, l’ancien Président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), Mamadou Sinsy Coulibaly, a organisé son Assemblée générale que beaucoup l’estime une comédie. Rappelons que ce dernier a été battu aux urnes lors de la vraie l’Assemblée Générale élective du 26 Septembre légalement convoquée, et qui a consacré l’élection d’Amadou dit Diadié Sankaré, avec 89 voix sur 107 votants enregistrés. 

Une élection, qui ne souffre d’aucune ambiguïté ou illégalité. Car, conformément aux textes, l’Assemblée Générale a été légalement convoquée par le président Mamadou Sinsy Coulibaly. Mais partie dans un élan de chevauchement, le président sortant, Mamadou Sinsy Coulibaly, qui ne veut pas admettre sa défaite, tente de créer le désordre là où il n’y en n’a pas. Mais il a eu du mal à cacher son dessein. Car, pourquoi dans sa supposée lettre infondée de report de l’AG régulièrement convoquée, il n’a pas indiqué une nouvelle date pour l’élection. Pris de panique, MSC finira de convoquer une nouvelle AG, à huit jours d’avance. Ce qui n’est pas prévu par les textes qui prévoient que : « L’assemblée Générale se réunit au moins une fois par an, sur convocation du président adressée Quinze jours à l’avance… » Un principe statutaire de 15 jours à l’avance pour la convocation de l’Assemblée a manqué à la démarche de MSC, qui veut demeurer sur un fauteuil sans les préalables légaux. La violation des textes n’a pas commencé par là.

En effet, la convocation de l’Assemblée Générale élective du 26 Septembre 2020, tient en forme et au fond. Puis que, convoquée par le président lui, conforment aux statuts, et a respecté le délai requis en la matière. Sauf que, par une volonté copieuse et par tergiversation, Mamadou Sinsy Coulibaly, qui se prévaut dans un légalisme qui tire son fondement depuis son bureau, a voulu, par le biais du secrétaire général annuler l’Assemblée régulièrement convoquée. Cela, à la grande surprise même des délégués et des membres du bureau sortant, qui n’ont pas été consultés. Alors que, ceux-ci croyaient savoir à juste titre, que l’annulation ou le report d’une Assemblée Générale se fait après consultation et convention du bureau, mais n’est nullement du ressort du président encore moins de son secrétaire général. Cependant, le président sortant se plait à errer dans des chevauchements sans nom, pour tenter de contester l’élection, pourtant transparente et crédible de Diadié dit Amadou Sankaré, le 26 Septembre 2020. Une élection, tenue sous la houlette du comité statutaire, qui est chargé de veiller au respect des textes. Sous sa supervision, le 26 Septembre, le comité a noté la présence, le jour du vote, de 107 délégués sur les 155 inscrits. A l’issue des votes, Diadié est élu avec 89 voix, lui consacrant la majorité des voix.

Cependant, difficile pour le président sortant, en panne d’arguments juridiques, sevré de fondements statutaires, continue dans une répétition qui le décrédibilise d’avantage aux yeux des acteurs du secteur privé malien. Car, sa démarche est de nature à créer : le désordre là où il n’y en n’a pas. Il a jeté son dévolu sur une prétendue Assemblée Générale qui s’est tenue hier jeudi sans légalisme aucun, pire, cette élection est  rejetée, par des délégués, qui ont voté Diadié le 26 Septembre dernier, et qui lui reconnaissant désormais comme seul et unique président du CNPM.

S.B. TRAORE

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