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Prise d’otage de l’enseignement supérieur par les enseignants : L’AEEM menace de boycotter le BAC

Prise d’otage de l’enseignement supérieur par les enseignants : L’AEEM menace de boycotter le BAC

Pour avoir longtemps encaissé et enduré une situation dont elle n’est pas responsable, mais victime, l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a décidé de sortir de son silence. Donc, pour que, l’opinion publique et internationale soit témoin des actions en cours, la coordination de bureau de ladite association a animé le mercredi 24 mai 2023, une conférence de presse pour éclairer la lanterne des hommes des médias sur les raisons de la fermeture des facultés et instituts de formation.

Le conférencier qui n’était autre personne que le secrétaire du comité AEEM de l’Ecole nationale d’ingénieure, Abderrahmane Baba Toure (ENI-ABT), membre du bureau de coordination national, Mahamadou Maiga a développé de long en large, les problèmes qui sont à la base de cette situation qui perdure.

Enclenchée depuis janvier 2023, la grève des enseignants de l’enseignement supérieur a entrainé la fermeture des facultés et instituts de formation. Celle-ci vient s’ajouter à l’interruption des cours due à la Covid-19, pendant 6 mois. Cette situation explique aujourd’hui, qu’il y a chevauchement d’années au niveau de la plupart de nos facultés.

Aujourd’hui, avant d’entreprendre quelque action que ça soit, les étudiants, à travers leur bureau de coordination qu’est l’AEEM, veulent se faire entendre autrement. Puisqu’il a entrepris toutes les démarches pacifiques, sans jamais obtenir quelque de garantie auprès des responsables en charge de la gestion de notre enseignement supérieur, il envisage de parti en grève afin de trouver une solution une solution durable à cette crise.

D’abord, l’AEEM, à travers son bureau de coordination, a cherché à comprendre le pourquoi de cette grève des enseignants. Chose qui l’a amené à dépêcher une délégation pour rencontrer le syndicat de l’enseignement supérieur, divisé pour des problèmes de leadership. Ensuite, le ministère en charge de l’Enseignement supérieur a été démarché pour comprendre les vraies raisons de cette crise. Il s’est agi, d’un conflit né pour des problèmes d’hégémonie entre les enseignants eux-mêmes qui font que les étudiants sont en train d’en pâtir à cause de la fermeture des classes.

L’AEEM, par la voix du conférencier du jour, ne demande ni plus ni moins, que de bénéficier d’un droit constitutionnel, qu’est l’éducation. Elle a préféré mettre de côté ces revendications d’ordre pédagogique, pour ce qui doit lui revenir de droit, le soit. Et selon Mahamadou Maiga, les raisons avancées des deux côtés, à savoir : le ministère de tutelle et le syndicat des enseignants, il n’y a pas de raison que les facultés et autres instituts de l’enseignement supérieur soient fermés.

Pour le conférencier Maiga, c’est au regard de la négligence du problème et surtout du manque de considération des plus hautes autorités à l’endroit l’enseignement public, que nous sommes arrivés à cette fermeture. Il ira même plus loin dans son développement, pour dire, c’est le fait que, ce sont les fils des pauvres qui sont en majorité dans les écoles publiques qui explique toute cette négligence.

Les problèmes internes étaient été également évoqués par le conférencier. Il s’agit : des retards répétitifs du paiement des bourses, du manque de matériels didactiques, etc. Aussi, des problèmes internes de l’IUG et la FSEG ont été énumérés par Mahamadou Maiga.

Rappelons que les points inscrits à l’ordre de cette grève des enseignants sont : les primes de recherche ; la revalorisation de l’indice à 3000F ; la hiérarchisation des enseignants chercheurs ; l’accès difficile à Kabala etc.

Diakalia  M Dembélé

22 SEPTEMBRE

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