La cérémonie du lancement officiel de la session de formation de l’Association des éditeurs de presse privée (ASSEP), s’est déroulée, hier jeudi, le 03 novembre 2022, au Centre international de conférences de Bamako (CICIB). C’était sous la présidence du ministre L’Économie Numérique, de la Communication et de la Modernisation de l’Administration, Me Harouna Mamadou Toureh et le Président de l’Association des éditeurs de presse privée (ASSEP), Ousmane Dao et en présence d’une cinquantaine des directeurs de publication.
Ladite formation se tiendra ce vendredi 04 novembre dans la ville de Koulikoro sous le thème : « les techniques de productions sensibles à la cohésion sociale et les responsabilités de la presse en période de crise ». Et le participants seront composés de 50 directeurs de publication.
En effet, lors de la cérémonie du lancement, Président de l’Association des éditeurs de presse privée (ASSEP), Ousmane Dao, rappelle dans son intervention que la démocratie, en libérant la parole, a donné un coup de fouet aux initiatives créatrices qui ont doté le Mali d’un parc médiatique unique en son genre. À ce titre, ajoute-t-il, le Mali a fait figure de pays précurseur tant dans la liberté d’expression et de création de journaux que dans la démonopolisation à outrance des ondes. Toutes choses qui ont conféré à la presse malienne, une place prépondérante sur la scène nationale et internationale. Pour conduire la presse à cette loge, des acteurs ont sans doute ensemencer les graines d’une presse dont la conduite responsable nous incombe aujourd’hui, souligne-t-il.
Ainsi, il fait savoir que la presse écrite malienne est un secteur extrêmement dynamique et varié du paysage médiatique national. On dénombre de nos jours plus de deux cent trente (230) publications dont des quotidiens, bihebdomadaires, hebdomadaires, bimensuels et périodiques divers, énonce le Président Dao. C’est pourquoi, il estime que le secteur revêt ainsi une importance capitale à cause d’une part, de son considérable impact inévitable sur le comportement des populations et sur la vie politique, économique et sociale, et d’autre part sur la création des emplois et son concours inestimable au droit du public à l’information. « La presse, en dépit des épreuves qui affectent dangereusement ses ressources, consent d’énormes sacrifices pour donner un contenu à la démocratie malienne, apportant ainsi sa brique à l’exaltante œuvre de construction nationale », indique-t-il.
Par ailleurs, il a remercié le ministre de la tutelle et ce dernier s’est réjoui de la tenue de cette formation. Pour le ministre Harouna Toureh, cette formation va contribuer au renforcement de capacités des hommes de médias et pour jouer leur rôle régalien dans la consolidation de la démocratie et la stabilité de la transition.
S.B. TRAORE
