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Produits stupéfiants : 6 tonnes de cannabis et autres incinérés

Produits stupéfiants : 6 tonnes de cannabis et autres incinérés

Six (6) tonnes de Cannabis, cinq (5) tonnes de produits pharmaceutiques, 2,493  kg de cocaïne, 106 doses de Crack, 81 doses de Off, plus de 5 000 comprimés de Tramadol et des quantités importantes de Cigarettes et d’Alcool avariés ont été incendiés par l’Office central  des stupéfiants du Mali (OCS), le mercredi 18 novembre 2020, à Dio Gare, dans le cercle de Kati.

Cette incinération s’est déroulée en présence de personnalités dont le Directeur général de l’Office central des stupéfiants du Mali (OCS), le magistrat colonel Adama Tounkara. Celle-ci s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants. C’est ainsi que dans la vigilance des éléments de la cellule aéroportuaire de l’OCS, les antennes OCS de Bamako, la brigade des stupéfiants de la police nationale, la brigade territoriale de gendarmerie de Kati, ainsi que la Minusma de Kidal ont appréhendé et saisi cette grande quantité des produits. Il s’agit de Six (6) tonnes de Cannabis, cinq (5) tonnes de produits pharmaceutiques, 2,493  kg de cocaïne, 106 doses de Crack, 81 doses de Off, plus de 5 000 comprimés de Tramadol et des quantités importantes de Cigarettes et d’Alcool. Pour éviter que ces produits nuisibles se retrouvent entre les mains de ses consommateurs, l’OCS opte pour leurs incinérations.

Selon le Directeur général de l’OCS, le magistrat colonel Adama Tounkara, ces  produits saisis sont estimés à  plus de 430 millions de francs CFA pour le Cannabis et près d’un milliard 200 millions pour les produits pharmaceutiques. Il fait savoir que le phénomène de la drogue prend de plus en plus une proportion inquiétante au Mali surtout chez les jeunes qui sont les consommateurs potentiels. Malgré leurs efforts, le DG Tounkara révèle que cette saisine n’est qu’une infime partie par rapport aux autres qui échappent aux filets de leurs éléments. Ainsi, il indique que l’incinération est une opportunité de sensibiliser ceux qui doutent encore de la volonté politique de lutter efficacement contre ce fléau. D’expliquer qu’ils sont nombreux ceux qui pensent que les produits qui sont saisis par nos unités sont recyclés. « C’est pourquoi nous avons institué cette activité de façon annuelle afin de faire comprendre à nos concitoyens que la lutte contre la drogue est une réalité », déclare-t-il. Il précise qu’il faut les sites pour les incinérations afin d’éviter le risque sur l’environnement et les populations environnantes. Il faut alors un site approprié, moderne pour pouvoir procéder à la destruction de ces produits.

Pour sa part, le substitut du procureur près le Tribunal de grande instance de la commune VI du district de Bamako, Ibrahim Ablaye Sissoko, souligne que les stupéfiants sont les seuls produits dont la production, la commercialisation et la consommation sont formellement interdites sur la base  de la loi n° 01 078 du 10 juillet 2001, dans ses articles 99, 138 et de préciser que les sanctions vont d’un an à cinq ans de prison ferme. « Les stupéfiants sont un problème d’insécurité lié au blanchiment de capitaux, mais aussi un problème de santé publique à cause des jeunes qui sont les premiers concernés par la consommation de la drogue », détaille-t-il.

Le Président de l’Association malienne de lutte contre la drogue, le terrorisme et la traite humaine, Mamadou Yattassaye, de son coté, représentant de la société civile, a invité les autorités du pays à déclarer une guerre ouverte contre les trafiquants de drogue, car elle contribue à nuire aux consommateurs dont la majorité sont les jeunes.

M.L. KONE

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