La réaction de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) ne s’est pas faite attendre longtemps par rapport à la mise en place d’une Commission de finalisation du projet de nouvelle Constitution. En effet quelques temps seulement, après la publication du décret de nomination des membres de cette commission. Les amis et sympathisants de l’Imam Dicko, ont déclaré, dans un communiqué en date du 28 janvier, que qu’ils ont appris par voie de presse la nomination des membres d’une commission de << Finalisation du projet de la Constitution de la République du Mali >> et cela malgré les très nombreux appels demandant au Président de la Transition de renoncer à vouloir abroger et remplacer la Constitution du 25 février 1992, toujours en vigueur. Ce faisant, il viole la Charte de la Transition et agit sans droit ni titre, donc en toute illégalité, selon le communiqué.
Ainsi, la CMAS rappelle aux autorités de Transition que le respect des textes est un impératif pour la bonne réussite de la transition. »Or, aucune norme du droit positif ne leur donne le droit d’élaborer une nouvelle Constitution. Elles ont certainement oublié que l’un des points forts de la contestation du régime IBK est son entêtement à ne point respecter les principes élémentaires de l’Etat de droit », a rappelé la CMAS dans son communiqué.
Toutefois, la CMAS réitère, son appel au Président de la Transition de renoncer au projet d’élaboration d’une nouvelle constitution pour l’intérêt suprême de la République.
»À défaut, la CMAS utilisera tous les moyens légaux pour faire barrage audit projet. Pour ce faire , nous demandons à nos militants, sympathisants et tous les patriotes convaincus de se mettre ensemble et de se tenir prêts » conclut le communiqué.
22 SEPTEMBRE
