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Projet « Lien et apprentissage » : L’échec, une partie intégrante de la réussite

Projet « Lien et apprentissage » : L’échec, une partie intégrante de la réussite

Au cours d’une conférence débat, l’Ong « Voice Mali, Accountability Lab » a donné la parole à 6 personnes handicapées, afin qu’elles partagent leurs échecs, leur parcours professionnel avec le public

Samedi 27 dernier, l’ONG Voice et son partenaire Accountability Lab Mali, à travers leur projet ‘’Lien et apprentissage », a organisé à la Maison de la Femme de Sabalibougou, un panel, au cours duquel la parole a été donnée à six (6) personnes handicapées, dont trois hommes et trois femmes. Ces panelistes ont, tour à tour, parlé de leurs vécus et leurs expériences professionnelles dans un échange direct avec l’auditoire.

L’espace est dénommé ‘’Fail fair, ou Foire de l’échec’’, est comme un évènement lien et apprentissage dont la mission principale est de rendre l’échec acceptable dans les discussions sur le développement personnel ou institutionnel.

L’initiative consiste à démontrer au public que l’échec est une partie intégrante de la réussite, à célébrer l’échec comme marque de leadership et d’innovation età prouver que l’échec est un processus d’apprentissage, a rappelé Abdoul Salam Touré, membre de l’AccountabilityLab.

Après avoir situé la rencontre dans son contexte  le manager du projet a présenté les panelistes. L’occasion a été donnée à chaque paneliste de livrer un aperçu général sur son enfance, sa vie professionnelle et sa condition de vie sociale. Il a été demandé à chaque paneliste de partager ses expériences avec l’assistance, afin d’encourager d’autres personnes vivant avec handicap à travailler et à sortir de la mendicité.

Cette série d’interventions a débuté par Mme Niama Koné, albinos, cadre à la poste du Mali. Elle témoigne avoir subi énormément de pression pour accepter des pots-de-vin. Mais elle affirme n’avoir pas été tentée par l’argent facile.

Pour Dr Abdoulaye Diallo, handicapé visuel, médecin de son état, les handicapés sont comme les autres, capables de réfléchir et de raisonner. C’est ce côté positif que les gens doivent voir avant de les juger à travers le handicap, a-t-il insisté.

Amadou Dembélé, une personne de petite taille estorphelin de père et de mère dès le bas âge. A cause de sa petite taille, il avait des difficultés à marcher pour aller chercher de quoi à survivre. En un mot il a passé des périodes difficiles. Grâce à son courage et à l’aide du projet voice, il parvient aujourd’hui à faire la musique.

Quant à Sidiki Kouma dit Latiki, auteur d’un livre,il a déclaré qu’un être humain, c’est la tête. Si on l’aide à apprendre, il saura se faire une place dans la société.

Cette occasion a été propice pour d’autres handicapés dans la salle de prendre conscience de leurs capacités et à croire en eux pour réussir.

AMT

22 Septembre

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