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Prorogation du mandat des députés : Le CSDM favorable au report

Prorogation du mandat des députés : Le CSDM favorable au report

Pour éviter à notre pays d’être plongé dans un vide constitutionnel, le gouvernement, par conseil des ministres extraordinaire, a décidé de proroger le mandat des députés, d’un an, allant jusqu’au 02 mai 2020

Cette décision gouvernementale vient en réponse à un besoin exprimé, depuis quelques temps, par le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM). Ainsi, après l’annonce de cette décision, vendredi dernier, le président du CSDM Mohamed Chérif Haïdara a rencontré les hommes des médias, pour signifier la satisfaction de sa structure aux plus hautes autorités du pays. C’était à la faveur d’un point de presse animé le dimanche dernier à son siège national, sis au quartier 300 logements de Garantibougou.

Le directoire du CSDM a, d’abord fait un bref rappel de l’esprit qui a prévalu à la création de l’association. Celle-ci, depuis sa création en 2015, s’est donnée comme mission de faire élire des députés à l’Assemblée nationale, au nom de la diaspora malienne. Parce que cette question demeure l’une des recommandations fortes, de la conférence nationale de 1992.

Pour les législatives en cours, le CSDM avait déjà entrepris des démarches, contre le premier calendrier qui avait été arrêté par le ministre de l’Administration territoriale. Il avait demandé un report des échéances électorales, afin de permettre à la diaspora malienne d’avoir des représentants à l’hémicycle.

A son temps, le vœu exprimé par le CSDM avait fait l’objet d’une concertation au sein des partis et regroupements politiques. Chose qui a d’ailleurs motivé un report, avec une première prorogation fixée au 30 juin 2019, par la Loi organique n°2018-06 du 06 décembre 2018. Cela a été fait, conformément à un avis de la Cour constitutionnelle, au 18 octobre 2018.

S’agissant du second report, il se justifie par le fait que les raisons qui ont motivé le premier report demeurent toujours sans solution. Il s’agit de : la crise au nord et au centre ; le besoin de réformes politiques et institutionnelles ; le dialogue national inclusif etc. Face à une telle situation, le respect des délais constitutionnels s’est avéré impossible.

Le CSDM s’est dit satisfait de cette deuxième prorogation. Car selon lui, avec ce nouveau, les différents acteurs pourront arriver à circonscrire l’essentiel des préalables indispensables pour le bon fonctionnement de nos institutions.

Quant à la représentativité de la diaspora malienne dans le futur parlement, rien n’est encore été décidé à ce sujet par le gouvernement. Mais le CSDM reste convaincu que si celle-ci est représentée, elle saura mieux défendre les intérêts de nos compatriotes établis à l’extérieur du pays. Parce que ceux-ci, avec une contribution financière de 500 milliards par an, et leurs interventions entreprennent dans plusieurs secteurs de la vie apportent beaucoup au niveau de l’investissement.

Par rapport à cette question de représentativité, le CSDM reste confiant, au regard des démarches et réflexions déjà entreprises avec les plus hautes autorités du pays.

Rappelons que la diaspora malienne compte aujourd’hui, plus de 6 millions de personnes, avec plus d’un million de votant.

Diakalia M Dembélé

22 septembre

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