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PRVM-FASOKO : Les exclus s’expriment

PRVM-FASOKO : Les exclus s’expriment

Les membres exclus du PRVM-FASOKO, ont animé, le jeudi 18 février 2021, une conférence de presse. Les principaux conférenciers étaient Souleymane Samaké et Abdoul Karim Goita, chargé des questions électorales.   

Suite à la contestation de certains membres du parti relative aux conditions de l’organisation du congrès le 26 décembre 2020, le président du parti Mamadou Oumar Sidibé a procédé à l’exclusion de 53 personnes le 13 février 2021. Une exclusion mal perçue au sein du parti car elle n’est pas fait dans les règles de l’art.

Dans une déclaration rendue publique, Souleymane Samaké  a fait le point sur les violations des textes du parti qu’a fait le président Mamadou Oumar Sidibé dans sa prise de décision.  Ni les avertissements, la suspension, encore mois la sanction disciplinaire n’ont été observés dans la décision du Président Sidibé. Mieux, ce sont les structures de base qui doivent se prononcer sur la sanction des membres du parti conformément à l’article 38.  Cet article 38 a été violé dans cette décision de radiation. Puis, aucun article n’a été cité dans le cadre de l’exclusion, a souligné Souleymane Samaké.

Un autre article violé demeure l’article 40, cet article stipule qu’il ne peut y avoir exclusion d’un membre du parti que lorsque l’intéressé est accusé de spéculation foncier ou de détournement de biens publics. Aucun de ces 53 personnes n’est accusé de ces deux cas susdits. Les personnes radiées n’ont pas été entendues devant le conseil disciplinaire du bureau politique comme le stipule l’article 41. C’est pourquoi M. Samaké affirme que la sanction du 13 février est nul et sans effet. Les personnes sanctionnées mèneront leurs activités politiques au sein du parti conformément aux statuts et règlements.

En prenant la parole, Abdoul Karim Goita chargé des questions électorales, a signalé que conformément à l’article 17, une assemblée générale extraordinaire sera organisée le 27 février. Pour lui, les conditions sont réunies pour l’application de cet article. Avant de poursuivre que c’est le président sur demande du bureau exécutif organise l’assemblée générale ou lorsque les 2/3 des sections expriment la nécessité d’organiser une assemblée.

Il déclare qu’au jour d’aujourd’hui ce nombre est atteint car 36 sections sur les 49 expriment la nécessité d’organisation un congrès extraordinaire. Ainsi, la date du 27 février est retenu pour le prochain congrès extraordinaire à en croire le conférencier Abdoul Karim Goita.

Il a noté aussi que cette décision du président Mamadou Oumar Sidibé est portée devant les tribunaux et le verdict est attendu le 23 février prochain.

F. COULIBALY

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