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Quatre mois de sanctions : La souffrance accrue des populations maliennes

Quatre mois de sanctions : La souffrance accrue des populations maliennes

Depuis le 09 janvier 2022, le Mali est sous les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA à cause du non-respect de l’engagement des autorités de la transition à respecter le délai de 18 mois. Certes, les maliens sont engagés à soutenir les autorités notamment atteindre l’un de leurs objectifs à savoir la sécurisation du territoire nationale contre l’insécurité.

Mais, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, les autorités ne semblent pas prêtes à souffrir avec les populations car il n’y a eu aucune baisse du salaire et avantages du présidant de la Transition aux ministres, aux membres du Conseil national de la transition (CNT). Pourtant, c’est à ces autorités qui parlent d’un « nouveau Mali’’ de montrer les exemples notamment dans leurs actes, actions et leurs comportements.

Le Mali étant un pays qui souffre à travers les crises multidimensionnelles depuis plus d’une décennie, les autorités de la transition devraient tout d’abord s’engager à gérer cette période transitoire en bénévole, par patriotisme. Mais, si elles n’osent pas gérer la transition bénévolement, comme dans certains pays voisins, elles devraient néanmoins diminuer leur salaire. Certes, lors de sa prestation de serment, l’actuel président de la Transition, Colonel Assimi Goita a annoncé consacrer le 1/3 du fond de souveraineté du président de la République à des œuvres sociales. Pourtant, ce fond n’est pas pour lui mais pour les affaires de la présidence. D’ailleurs, pour l’état actuel du pays, il devrait diminuer ce fond pendant cette période de la transition. Il est à noter que ce fond appartient à un président démocratiquement élu par le peuple. Alors, lui en tant que président de la transition ne doit pas en principe toucher à ce fond.

Par ailleurs, qu’à cela ne tienne, le président de la Transition, Colonel Assimi Goita doit diminuer son salaire, celui du Premier ministre, les membres du gouvernement et les membres du Conseil national de la transition. En effet, ces autorités doivent savoir qu’elles sont venues à la gestion dans une situation exceptionnel et doivent gérer le pays avec exemplarité. Sinon, aujourd’hui les populations maliennes souffrent le martyr à cause d’abord du coup d’État militaire, un acte criminel selon notre constitution, qui fait fuir beaucoup d’investisseurs et des ONG qui emploient des milliers de maliens. Elles souffrent aussi avec les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA lesquelles sont tombées à cause du non-respect de leur engagement à respecter les 18 mois de la transition. Si beaucoup de maliens se réjouissent du coup d’État du 18 août 2020 car le pays était quasiment tombé à cause de la mauvaise gestion, mais beaucoup aussi regrettent le fait qu’il n’y a pas eu de changement dans la gestion du pays. Quand même, le Mali, a besoin d’autorités qui pensent réellement à la souffrance des maliens en diminuant les conforts du pouvoir, lesquels octroyés grâce aux maigres ressources des pauvres maliens. En attendant, les maliens veulent la diminution des conforts des autorités et aussi la levée des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA.

M.L. KONE

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