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Quinzaine de l’environnement : Le SNGIE expliqué aux journalistes

Quinzaine de l’environnement : Le SNGIE expliqué aux journalistes

Il vise à mettre en réseau, les services techniques concernés ainsi que les partenaires au développement impliqués dans la gestion de l’environnement

La 23ème édition de la Quinzaine de l’environnement se poursuit normalement dans l’exécution des activités programmées à cet effet.  C’est dans ce cadre que le Système national de gestion de l’information environnementale (SNGIE) a été expliqué aux hommes des médias, par Mamadou Goumané, chef de département de gestion de l’information environnementale de l’Agence de l’environnement et de développement durable (AEDD). C’était le mardi dernier dans la salle des conférences de ladite agence.

Selon Mamadou Goumané, le SNGIE a été créé pour contribuer à la meilleure gestion de l’environnement au Mali, à travers l’identification, la centralisation, le traitement et la diffusion des données et informations sur toute l’étendue du territoire. S’y ajoutent : la création et l’entretien d’un espace de dialogue dynamique entre producteurs et utilisateurs des données et informations environnementales ; la structuration et l’organisation de celles-ci en vue d’assurer une meilleure diffusion et au développement des capacités nationales en matière de gestion de l’information environnementale.

Pour les indicateurs environnementaux et ses dynamiques, le chef de département de l’information environnementale de l’AEDD a évoqué la sécurité alimentaire dont les résultats du cadre harmonisé révèlent qu’en 2020, 138 455 de personnes sont en phase d’urgence avec 0,68% de la population. Aussi, 1 254 367 personnes sont en phase de crise (6,20% de la population) et 1 096 605 de celles-ci initialement en phase 2, mais basculées en crise du fait de la Covid 19.

Quant à l’accès à l’hygiène et l’assainissement, « 260 villages et 254 208 habitants sont en fin de défécation à l’air libre ; 73 permis environnementaux délivrés ; 521 lettres d’approbation émises ; 8,495 tonnes de déchets spéciaux ; 42 communes dotées de PSA et 79 missions effectuées dans les unités industrielles et artisanales et les mines aurifères. »  dira Mamadou Goumané.

Le conférencier a aussi évoqué la gestion des déchets solides. Environ 3 millions de quantités de déchets solides ont été reçus en 2020  au niveau des décharges de Bamako et Sikasso. Ils se sont accrus considérablement passant de 8 266 m3 en 2018 à 1 061 405,94 m3 en 2020.  Et l’évacuation vers les décharges finales était évaluée à 35% en 2020.

Malgré les multiples défis environnementaux, le Mali dispose des mécanismes institutionnels juridiques, de plusieurs politiques, stratégies et de diverses sources de financement de l’environnement. Ces principaux atouts doivent être dynamisés pour bâtir de grands chantiers environnementaux à savoir : la transition énergétique, la réhabilitation des forêts et de la faune, l’amélioration des systèmes agricoles, pastoraux et halieutiques, la réduction significative des pollutions et nuisances, l’information et l’éducation environnementale efficaces et le financement conséquent et durable de l’environnement.

Diakalia M Dembélé

22 Septembre

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