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RAMADAN 2O22 : La DGCC rassure les Maliens de la disponibilité des denrées de premières nécessités à suffisance

RAMADAN 2O22 : La DGCC rassure les Maliens de la disponibilité des denrées de premières nécessités à suffisance

Initiée par la Direction générale du commerce et de la Concurrence (DGCC), la première édition du café de la presse fut un succès. A travers ce cadre d’échange qui permet aux hommes de médias d’être bien informés sur les réalités du marché malien, afin d’informer en retours les consommateurs, le D G de la DGCC M. Boucadary Doumbia rassure qu’il n’y aura point de pénurie pour le ramadan 2022. L’information selon laquelle il y’aura une pénurie a donc été démentie.

Au dire de M. Boucadary Doumbia, depuis un certain temps, des informations font état de l’inaction du gouvernement face à la flambée du prix des denrées de premières nécessités.  Ces informations se trouvent fausses, selon lui. D’ailleurs, c’est dans le but d’informer la population sur les actions que mènent le gouvernement dans le cadre de la facilitation de l’approvisionnement du Marché ; de la baisse du prix des produits de première nécessité que la direction générale du commerce et de la concurrence a organisé ce café de presse.

Il ressort des explications du directeur Boucadary Doumbia que plusieurs facteurs sont à la base de la cherté des produits de première nécessité. L’insécurité dans les zones de production, la faible pluviométrie, la crise de l’offre en période de soudure, la demande accrue des produits de base suite à l’adoption des plans de relance, la gestion post covid ; mesures restrictives à l’exportation adoptées par certains pays producteurs ; les pays producteurs sont devenus des importateurs entre autres sont des contraintes qui ont beaucoup impacté le prix des produits de première nécessité, a dit le Directeur Doumbia. Pour atténuer la souffrance des Maliens, le gouvernement dans son rôle de rendre le commerce transfrontalier plus rapide, moins cher prévisible tout en garantissant la sécurité, a adopté des mesures incitatives en abandonnant certains de ses prérogatives. Mieux, le gouvernement a subventionné certains produits comme l’huile alimentaire le riz brisure et le sucre.  Le sucre subventionné est vendu à 600f le Kg, l’huile alimentaire à 1200Fcfa et le riz brisure à 350 Fcfa.

Pour le respect de ces prix, une brigade est à pied d’œuvre. Ce n’est pas tout, un numéro vert a été donné afin de permettre à la population de donner des informations à la brigade sur un éventuel non-respect des prix. C’est pourquoi le directeur Doumbia a invité la population à remonter l’information en cas de non-respect des prix des produits subventionnés par l’Etat. Tous ses efforts sont de nature à atténuer la souffrance des Maliens en a fait croire M. Doumbia.

L’embargo infligé au Mali par les pays de la CEDEAO et l’UEMOAO n’a pas eu assez de répercussion sur l’approvisionnement et le prix des produits. Cela grâce à l’ingéniosité des opérateurs économiques du Mali et du gouvernement, a-t-il signalé. C’est surtout la crise sécuritaire et le coronavirus qui ont beaucoup joué sur l’approvisionnement et le prix.

Par rapport à l’approvisionnement du marché surtout à la veille du mois de carême, un mois de forte consommation, le DG rassure.  ‘’Le volume des importations enregistrées chaque semaine, et le stock disponible auprès des principaux distributeurs nous permet de rassurer la population qu’il n’y aura pas de rupture. Le mois de ramadan se passera dans des conditions exceptionnelles. Il peut y avoir des difficultés d’accessibilité.  Grâce aux efforts d’anticipations en matière de distribution, ces difficultés seront résolues’’. D’ores et déjà un plan d’urgence de sécurité alimentaire est mis en place. Ce plan souhaite importer plus de 200 000Tonnes de riz. Des agrobusiness me se sont engagés à approvisionner le marché à hauteur de plus de

5000 têtes de bœufs pour le mois de ramadan.

Cette rencontre d’échange avec la presse ne sera que partie remise car d’autres s’en suivront chaque fois que le besoin se fera sentir, a conclu le directeur général de la DGCC Boucadary Doumbia.

La rédaction

LE CONFIDENT

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