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Rapport de l’OCLEI sur l’INPS : Les éclaircissements de l’ancien directeur général

Rapport de l’OCLEI sur l’INPS : Les éclaircissements de l’ancien directeur général

Le rapport 2019-2020 de l’Office Central de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI) informe que la rémunération de 3 dirigeants de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) s’élève à 1 milliard 900 millions de francs CFA par an. Et qu’après analyse de certaines charges du personnel de l’INPS, il a été constaté qu’en dehors de toute légalité, le directeur général adjoint de l’INPS a perçu 353,72 millions de FCFA comme indemnités de départ à la retraite et de la même manière et au même titre que, l’agent comptable aussi a perçu 1 milliard 700 millions de FCFA par mois.

En effet, suite à cette déclaration grave qui nuit bien entendu à l’image de ces personnalités, car considérés comme des détourneurs de fonds publics, un ancien Directeur général sous anonymat a voulu donner des éclaircissements qu’il considère fiables pour éviter tous soupçons à leur égard à travers le document officiel de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI).

Ce dernier rappelle que c’est lors d’une étude menée auprès des structures sœurs de la sous-région, qu’il a été constaté que les salaires de tous les directeurs et directeurs adjoints de la sous-région étaient mieux payés que l’INPS à part celle du Niger. C’est à la suite de ce constat que le Conseil d’administration, lors de sa session extraordinaire du 30 décembre 2010, a instruit au Directeur général de l’époque de mettre en œuvre les recommandations ci-dessous issues des travaux du groupe de travail chargé de réfléchir sur les mesures à mettre en œuvre pour réaliser l’équilibre des régimes et partant du système tout entier. Selon lui, il s’agissait entre autres de : réaliser une étude approfondie sur la « gestion des ressources humaines » de l’institut (plan de carrière, cadre organique) ; de procéder à la relecture du statut du personnel à travers une révision des avantages et primes accordés au personnel en tenant compte du coût actuel de la vie et du niveau des salaires des autres institutions financières non bancaires de la région.

De ce fait, il explique que l’étude sur le développement des ressources humaines a été confiée au cabinet Koni Expertise qui a fait le constat que le salaire moyen annuel de l’INPS est inférieur au salaire moyen annuel des autres caisses de sécurité social des pays membres de la CIPRES ainsi que des institutions financières non bancaires. Ainsi, le cabinet dans son rapport a fait les recommandations suivantes : un programme de départ négocié pour certains agents, l’amélioration des rémunérations du personnel à travers une nouvelle grille salariale ; le redéploiement du personnel ; l’adaptation de certains agents aux fonctions nouvelles à occuper.

En outre, il affirme que c’est à la suite de la 75ème session tenue le 27 Décembre 2013 que le nouvel accord a été élaboré et adopté par le Conseil d’administration visant à moderniser les relations sociales et favoriser l’efficacité et la qualité des services rendus tout en améliorant les conditions et aspirations légitimes des travailleurs de l’INPS. De même, il fait savoir que certaines innovations ont ainsi été apportées à savoir : l’amélioration de la grille salariale par une transposition d’échelons qui passe désormais de 11 à 20 ; la création de nouvelles primes et indemnités ; le bénéfice accordé à l’ensemble du personnel, de l’indemnité de logement, de l’indemnité eaux et électricité et de l’indemnité de transport ; la prime de zone etc.

Il a poursuivi que les rémunérations du personnel de direction de l’institut, rapportées au total bilan de 129 milliards de FCFA représente 0,02% pour l’ensemble dont, 0,01% pour le Directeur général et 0,005% chacun pour le Directeur général adjoint et l’agent comptable.

F. COULIBALY

 

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