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Rapport trimestriel de la division des droits de l’homme et de la protection de la MINUSMA : Le Gouvernement dénonce sa véracité

Rapport trimestriel de la division des droits de l’homme et de la protection de la MINUSMA : Le Gouvernement dénonce sa véracité

‘’Les allégations sont très souvent tendancieuses non recoupées, rapportées selon les témoignages non contradictoires ne s’appuyant sur aucune preuve tangible et souvent fait sous la menace des groupes terroristes’’

En réponse de la note trimestrielle de la division des droits de l’homme et de la protection de la MINUSMA, sur les tendances des violations et d’atteintes au droit de l’homme et au droit international humanitaire au Mali pour la période allant du 1er avril au 30 juin 2022, le Gouvernement de la République du Mali dénonce, dans un communiqué, la véracité du dit rapport.

Le dit projet de note révèle les tendances générales ci-dessous : une baisse de violation des droits de l’homme attribués aux groupes terroriste tel que le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (JNIM), l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et autres groupes similaires contre la population civile au nord, au centre et au sud du pays; une augmentation exponentielle des atteintes au droit de l’homme au groupe imputable au groupe au groupe d’auto défense communautaire;  une baisse de violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire attribué aux Forces de défense et de sécurité au Mali FDSM; une augmentation des atteintes au droit de l’homme par les groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger en comparaison avec la période précédente.

En effet, la division des droits et de la protection de la MINUSMA accuse indistinctement les groupes signataires de l’Accord de paix, les groupes extremis et les Forces de défense et de sécurité maliennes de nombreuses violations et abus de droits de l’homme au cours de la période concernée.

Par ailleurs, le Gouvernement de la République du Mali note que les allégations sont très souvent tendancieuses non recoupées, rapportées selon les témoignages non contradictoires ne s’appuyant sur aucune preuve tangible et souvent faits sous la menace des groupes terroristes.

Elles ont, selon la déclaration du Gouvernement pour objectif de ternir l’image des Forces de défense et de sécurité du Mali et les discréditer vis-à-vis des populations et de la communauté internationale.

‘’Le Gouvernement de la République du Mali reste soucieux du respect scrupuleux des droits humains en général et les droits de l’homme en particulier. Cette affirmation est conforme à notre histoire et aux engagements internationaux du Mali’’, explique le Gouvernement.

L’Etat du Mali est donc conscient de sa responsabilité première des protéger les personnes et leurs biens et le Gouvernement est résolument déterminé à poursuivre le renforcement du cadre juridique et institutionnel pour respecter et faire respecter les droits de nos propres populations. C’est pourquoi tous les cas où allégations de violation signalés font systématiquement objets d’enquête par les structures nationales compétentes et le cas échéant  de sanctions contre les auteurs et leurs complices conformément au texte en vigueur. I n’y aura aucune impunité en la matière.

Ainsi c’est cette question, poursuit le Gouvernement, il convient de faire remarquer que les accusations des violations des droits de l’homme sont souvent faites sur la base des témoignages des populations qui sont pour la plupart sur la menace des groupes terroristes.

Le Mali dispose aujourd’hui d’une Armée nationale bien outillée en matière des droits de l’homme et du droit humanitaire International. Des cours en la matière sont dispensés aux recrues depuis la formation commune de base. Les mêmes thématiques sont approfondies aux différentes cours de perfectionnement.

Brehima DIALLO

22 SEPTEMBRE

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