Le jeudi 19 novembre 2020, la Maison de la presse a accueilli la visite de courtoisie du ministre de la Refondation de l’État chargé des relations avec les institutions, Mohamed Coulibaly, pour partager un certains nombres de préoccupation, c’est-à-dire la refondation de l’État dans le gouvernement de transition etc.
La refondation telle que nous la concevons doit se mouvoir sur trois dimensions, il aura la refondation de la gouvernance, la refondation de la citoyenneté, et la refondation des savoirs etc.
Selon le ministre Mohamed Coulibaly, ce travail est un travail de tout le peuple, ce qui demande le changement et dans ce changement la presse aura un grand rôle à jouer. A ses dires, la refondation touchera tous les secteurs surtout le secteur des médias puis qu’il ya des choses à améliorer un peu partout. Il fallait dans cette première prise de contact échange pour enregistrer quelques idées pour approfondir plus tard.
Selon le ministre, ils sont dans différentes activités, mais leurs activités qui ont l’essence publique mise à améliorer les conditions en générale de la nation. Car une bonne franche de nos populations exclut de nos débats, de nos réflexions. Mais forte heureusement avec la radio aujourd’hui, nous n’avons pas mal d’émission des médias qui essaye de promouvoir pour passer l’information en langue nationale, surtout les revus de presse qui sont surtout populaire.
Il a parlé de la multiplicité et la multitude des organes de presse, qui selon lui doit être des acteurs professionnelles, qui cherche la qualité. Dans l’esprit de la refondation des médias, nous allons engager des réflexions, essayé d’aller vers les médias pour trouver un environnement d’excellence pour nos médias. Mais il faut des références dans la profession, c’est la déontologie de la profession, c’est la vertu sociale de la fonction. Donc si on veut changer notre pays, notre combat c’est de montrer que le Mali vaut mieux que ça, sinon le Mali ne changera pas si les maliens ne se donnent pas la main, si nous resteront encore à gérer le problème des personnes et non à songer les bases sur lesquelles nous allons fonder le Mali nouveau.
« Nous avons des problèmes d’auto éducation. Aussi nous avons cette question d’aide à la presse qui est très peu au Mali et ce peu là, nous ne sommes pas sure de l’avoir pour cette année, nous comptons sur vous pour porter ses doléances là », a déclaré Alaxi Kalambri.
Selon Basidiki Touré, président de l’ASSEP, dira que le problème de la presse aujourd’hui au niveau des entreprise de la presse, c’est surtout cet accompagnement de l’Etat qui fait défaut, accompagnement en terme d’argent liquide pour vraiment renforcer nos entreprises de presse, parce qu’on ne peut pas aller vers les actions tant qu’il n’y est pas des entreprises de qualité. Donc il dira que nous comptons sur le ministre pour que l’aide à la presse de cette année soit revu de 200 à 500 Millions de FCFA.
Pour réponse, le ministre a donné l’assurance de s’investir pour trouver des solutions aux problèmes de la presse, faire le mieux pour que la presse soit soutenue dans toutes ses composantes et dans sa diversité pour le meilleur des médias au Mali. Selon lui, le travail de la refondation ne pourra pas se faire sans les médias pour mieux servir la nation. La presse malienne, les médias nationaux vont nous accompagner dans ce travail qui est un défi pour l’ensemble de la nation.
F. COULIBALY
