Header ad
Header ad

Réformes politiques et institutionnelles 2019 : L’EPM a tenu sa première assise de réflexions

Réformes politiques et institutionnelles 2019 : L’EPM a tenu sa première assise de réflexions

Le Centre Régional d’Energie Solaire (CRES) de Badalabougou a servi de cadre, le samedi 12 janvier 2019, à un atelier sur la révision de la constitution de 1992 à l’épreuve des 25 années de pratique démocratique et la présentation de la mise en œuvre du processus de paix et la réconciliation nationale. Organisé par l’Alliance ensemble pour le Mali (EPM), cette 1ère assise a enregistré la présence du Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maiga ; du Secrétaire des Nations Unies au Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif ; du Président de l’Alliance EPM, Bocar Tréta et plusieurs cadres du pays.

Cet atelier avait pour objectif  d’engager  des réflexions visant l’amélioration de la Constitution du 25 février 1992; approfondir les connaissances des responsables et cadres de l’Alliance EPM sur la Constitution du 25 février 1992; proposer des mécanismes de prise en compte des reformes institutionnelles prévues dans l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali Issu du processus d’Alger etc.

Selon le Secrétaire général des nations unies, M. Mahamat, ce thème est opportun à l’actualité brulante au Mali, caractérisée par un vaste chantier de reformes politiques, institutionnelles et électorales, dont la révision constitutionnelle représente la colonne vertébrale. Pour lui, il est pertinent en ce qu’il  cible les différentes péripéties de la démocratie malienne dans l’application des dispositions pertinentes de cette loi fondamentale de 1992, péripéties ou fortunes diverses qui serviront de sous-bassement à l’analyse critique mais objective à laquelle cette constitution sera soumise. Dans cette optique, il a invité toutes les forces vives de la Nation à participer à ce débat dans un esprit de concorde nationale. Avant d’ajouter que les nations Unies et la communauté internationale en général, sont toujours aux cotés du peuple malien, pour l’accompagnement en vue de l’atteinte de cet objectif de stabilisation et de paix durable.

Le président de l’Alliance EPM, Bocar Tréta, a signalé que 2019 sera une année aux multiples défis qui se projettent, notamment les réformes politiques et institutionnelles indispensables, les élections législatives, locales, et sénatoriales, la majorité présidentielle se veut proactive dans le soutien à l’action gouvernementale pour relever ces défis. Selon lui, ces premières assises se sont fixées comme objectifs de faire l’analyse de la Constitution du 25 février 1992, au regard de la pratique constitutionnelle et des nouveaux enjeux ; faire l’analyse de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger en adéquation avec les engagements souscrits ; faire l’analyse combinée de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et de la Constitution du 25 février 1992. Pour Dr. Bocar Tréta, il s’agit de tirer des leçons des difficultés rencontrées compte tenu des nombreuses tentatives infructueuses de révision constitutionnelle, y compris celle de 2017. Il s’agira de trouver des solutions idoines pouvant remporter l’adhésion de toutes les forces vives de la Nation au projet, a-t-il estimé.  Pour les résultats attendus, il a indiqué que de ces assises sortiront des propositions substantielles d’amélioration de notre Constitution et une meilleure prise en charge des préoccupations de toutes les parties signataires de l’accord.

Pour sa part, le chef du gouvernement Soumeylou B Maiga, a énoncé que dans les jours à venir, nous allons reprendre des consultations avec les différents regroupements politiques, les différentes entités aussi, la société civile, voir quel est le format de cadre de dialogue politique que nous pourrions mettre en place de manière à aboutir à l’élaboration d’un consensus. Les différents acteurs pour se rencontrer dans un cadre sur une durée déterminé qui va être assisté d’un comité d’expert que nous allons mettre en place, pour créer après ce comité d’expert traduit dans les termes appropriés le consensus qui vont se dégager, a-t-il révélé.

F. COULIBALY

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *