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Régions de Mopti et Kidal: Le retour des administrations au cœur des échanges du CNRSS

Régions de Mopti et Kidal: Le retour des administrations au cœur des échanges du CNRSS

Depuis 2012, certaines localités du pays notamment dans les régions de Mopti, Kidal, Ménaka sont privées d’administrations publiques de l’État, à cause de l’insécurité grandissante. Les attaques des forces armées maliennes à Aguelhok par les groupes armés ont occasionné la fuite des administrateurs de services publics de l’État. Huit ans, malgré la présence des forces étrangères pour aider l’armée malienne dans la lutte contre les bandits armés, les terroristes, certaines localités du pays sont hors du contrôle de l’État.

Tout commence presque en 2012, lorsque le régime du guide révolutionnaire Libyenne, Mahammar Kadhafi a chuté et lui-même assassiné par la complicité du président français Nicolas Sarkozy à l’époque. Le Mali est devenu alors le nid des groupes armés séparatistes, des terroristes tous azimuts. Ces derniers ont instauré la  terreur dans ces parties du pays en commettant des crimes humanitaires très graves. Les militaires exécutés, les civils tués. Résultat la fuite des milliers de personnes à l’intérieur du pays et dans les pays voisins. Pendant huit ans le gouvernement malien et ses alliés ont engagé une lutte farouche contre ces ennemis de la paix et jusqu’à présent le bout du tunnel semble être un peu loin. Néanmoins, depuis longtemps, les efforts sont en cours pour le retour des administrations afin que l’État fasse son devoir en sécurisant les populations et leurs biens et en leur offrant les services régaliens.

En effet, lors de sa session dernière, tenue le vendredi 08 janvier 2021, sous la présidence du Premier ministre, Mouctar Ouane, les membres du Conseil national pour la réforme du secteur de la sécurité (CNRSS) se sont penchés sur la question. Le chef du gouvernement déclare dans son allocution que l’évolution croissante de l’insécurité classique et l’apparition de nouvelles formes de criminalité justifient aujourd’hui que de nouvelles orientations soient données à la Politique sécuritaire du pays en vue de satisfaire les besoins légitimes de sécurisation des personnes et de leurs biens. « C’est pourquoi, le gouvernement s’emploie, aujourd’hui plus qu’hier, à recentrer l’agenda stratégique autour de la protection des populations civiles, en orientant toutes les ressources et les énergies nécessaires vers leur sécurisation », précise M. Ouane. Il estime que la note conceptuelle soumise lors de cette session, est la première étape d’un processus devant permettre l’élaboration d’un plan holistique de retour qui impliquera l’ensemble des parties prenantes concernées. « Pour y parvenir, il vous faudra faire preuve d’esprit d’ouverture, d’audace, de créativité, et d’imagination. Cette crise nous offre l’opportunité de réinventer un nouveau contrat social, en droite ligne des aspirations profondes de nos concitoyens à la refondation», énonce le PM Ouane en s’adressant aux membres de ladite session.

Par ailleurs, cette session a été marquée par deux (02) présentations, l’une portant sur l’état des lieux de la mise en œuvre de la Réforme du secteur de la sécurité et l’autre sur la note conceptuelle du plan de retour de l’Administration et des services sociaux de base dans les régions du Nord et du Centre.

M.O. COULIBALY

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