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Rencontre du ministre de l’industrie avec les opérateurs économiques : Les acteurs s’imprègnent de la politique nationale d’industrialisation

Rencontre du ministre de l’industrie avec les opérateurs économiques : Les acteurs s’imprègnent de la politique nationale d’industrialisation

Le ministre de l’Industrie et du Commerce Mohamed Ag Erlaf a rencontré, le mardi 11 juin 2019, les acteurs de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM), de l’Organisation Patronale des Industriels du Mali (OPI). C’était à l’hôtel Sheraton avec comme objectif de faire des échanges francs sur les préoccupations du secteur privé en vue de trouver les solutions les plus appropriées et aussi sur la zone de libre échange continentale africaine.

D’entrée de jeu, le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), Youssouf Bathily a salué le ministre de l’Industrie et du Commerce pour cette belle initiative de rencontrer le secteur privé à travers son institution consulaire. « Vous témoignez votre disponibilité et votre détermination à apporter dans ce gouvernement de mission, toute votre attention et votre écoute attentive aux préoccupations du secteur privé en vue de trouver les solutions les plus appropriées », a-t-il dit.

Pour le ministre de l’Industrie et du Commerce Mohamed Ag Erlaf, cette rencontre est très importante pour lui en tant que nouveau ministre en charge du departement de réunir tous les acteurs de ses services techniques rattachés afin de s’imprégner des principaux problèmes qui existent. Selon lui, cette rencontre permettra de trouver des solutions raisonnables aux problèmes. « Quand j’ai dit les solutions raisonnables je ne pense pas seulement aux exonérations et aux facilités et autres. Je pense surtout à ce qui est à faire pour que le Mali ait une place honorable dans l’espace africain », a déclaré le ministre, en estimant que pour se faire, « ce matin nous avons décidé de partager avec vous les principaux éléments de notre politique nationale d’industrialisation ». Au dire du ministre, l’industrie malienne pourrait dépasser les 5% de contributions PIB, parce que les produits nationaux sont recherchés par les marchés mondiaux, dont la moitié pourrait être transformée. « Je pourrai parler de coton, d’élevage, le sucre et certains produits avec un potentiel à construire tel que le Karité », a-t-il souligné.

Concernant la zone libre d’échange continentale africaine, le ministre Ag Erlaf a indiqué que cela inquiète aujourd’hui les opérateurs économiques maliens. Mais, a-t-il insisté, cette initiative majeure de l’intégration africaine peut présenter les avantages inestimables pour notre commerce et notre industrie. « Nous sommes dans les 5 premiers africains pour l’or, nous sommes dans les 5 premiers pour le coton, nous sommes peut être dans les dix premiers pour l’élevage. Ce grand marché qui s’offre à nous et c’est à nous de prendre notre place, c’est d’identifier toutes les possibilités toutes les contraintes et de rechercher les solutions plus sages en fonction de notre possible, comment trouver les meilleurs acteurs pour pénétrer ladite marché », a-t-il énoncé. Il a estimé que le Mali doit s’intégrer progressivement toutes nos organisations communautaires. Et de reconnaitre que cette intégration ne sera pas sans incidence non seulement sur nos ambitions mais il faut des réflexions pour s’adapter en facilitant notre compétition dans cet espace régional africain.

Par ailleurs, au cours de cette rencontre une communication a été portée sur la Politique de développement industriel du Mali, présentée par Mme Maiga Mariam Maiga. Elle a signalé que le développement industriel a toujours été placé au centre des préoccupations des différents Gouvernements successifs. Celui-ci devrait permettre la modernisation des différents secteurs de l’économie et la valorisation des principales productions brutes de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et des mines.

S.B. TRAORE

LE FONDEMENT

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