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Respect du délai de la transition : Les autorités méprisent-elles le peuple et révèrent la CEDEAO ?

Respect du délai de la transition : Les autorités méprisent-elles le peuple et révèrent la CEDEAO ?

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a convoqué une session extraordinaire à Accra, République du Ghana, le 7 novembre 2021, sous la présidence de SE Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana et Président de l’Autorité de la CEDEAO. Le but de ce sommet était la revue des situations politiques en République de Guinée et en République du Mali.

En effet, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avait demandé aux autorités de la transition de publier le chronogramme électoral détaillé avant le 03 octobre 2021. Cela n’a pas été respecté par les autorités maliennes qui veulent prolonger la transition. A l’issue de ce sommet, la CEDEAO, reste préoccupée par la détérioration de la situation sécuritaire au Mali, en raison des incertitudes politiques accrues dans le pays. Il appelle les autorités de transition à intensifier leurs efforts pour améliorer la situation sécuritaire, notamment en assurant une présence effective de l’État dans les zones touchées. Dans ce contexte, l’Autorité appelle les pays voisins à renforcer leur présence sécuritaire le long de leurs frontières avec le Mali et charge la Commission de la CEDEAO d’approfondir les discussions en cours avec la Commission de l’Union africaine en vue d’améliorer la situation sécuritaire au Sahel.

En outre, l’Autorité appelle à un mandat plus robuste et offensif et à renforcer la capacité opérationnelle de la MINUSMA pour faire face aux défis du terrorisme au Mali. La CEDEAO demandera en conséquence au Conseil de sécurité des Nations Unies d’apporter les modifications nécessaires au mandat de la MINUSMA.

Sur le plan politique, le Président de la CEDEAO a informé l’Autorité de la notification officielle par les autorités de transition de leur incapacité à respecter l’échéance de transition de février 2022. L’Autorité déplore vivement l’absence de progrès réalisés dans les préparatifs des élections, y compris l’absence d’un calendrier détaillé des activités pour la conduite des élections aux dates convenues. L’Autorité réitère la nécessité de respecter le calendrier de transition en ce qui concerne les élections prévues le 27 février 2022 et appelle les autorités de transition à agir en conséquence pour assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel. En conséquence, l’Autorité appelle la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour s’assurer que les autorités de transition respectent leur engagement en faveur d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Ainsi, conformément à la décision prise le 16 septembre 2021, l’Autorité décide d’imposer des sanctions avec effet immédiat à l’encontre des individus et groupes identifiés, y compris l’ensemble des Autorités de Transition et les autres institutions de transition. Ces sanctions seront également imposées aux membres de leur famille. Les sanctions comprennent une interdiction de voyager et un gel de leurs avoirs financiers. Il charge en outre le Président de la Commission d’examiner et de proposer des sanctions supplémentaires lors de sa prochaine session ordinaire le 12 décembre 2021, si la situation persiste. En outre, l’Autorité appelle l’Union africaine, les Nations Unies et les partenaires bilatéraux et multilatéraux à approuver et à soutenir la mise en œuvre de ces sanctions.

Par ailleurs, l’Autorité condamne l’expulsion du Représentant permanent de la CEDEAO au Mali dans ce contexte critique et appelle les autorités de transition à maintenir l’esprit de dialogue et de collaboration avec la Commission de la CEDEAO pour assurer une transition réussie.

Cependant, on peut dire que les autorités de la transition méprisent le peuple malien, par les mensonges sur le respect du délai de la transition. L’actuel président de la Transition de la transition, Assimi Goita avait pris le serment devant Dieu le peuple malien que le délai de la transition sera respecté. Pourtant, il a intérêt s’il est bien conseillé à le respecter pour sortir par la grande porte et éviter d’être manipulé par les mauvais esprits. C’est pourquoi, certains estiment que si ce n’était pas la CEDEAO ces militaires putschistes allaient tenter de s’éterniser au pouvoir en foulant aux pieds leurs paroles depuis les premières heures de leur acte criminel imprescriptible.

B. KONE

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