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Sanctions contre le Mali : Des réactions de condamnations et des appels aux dialogues

Sanctions contre le Mali : Des réactions de condamnations et des appels aux dialogues

Suite aux sanctions financières et économiques infligées par la CEDEAO lors de son sommet extraordinaire, le dimanche 09 janvier 2021, au Mali dont le gouvernement qualifie d’inhumaines, d’illégales et d’injustifiées, certaines réactions tombent, condamnant ces sanctions et aussi appelant les autorités aux dialogues.

Selon le Secrétaire général, Yacouba Katilé, le bureau exécutif de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), l’UEMOA et la CEDEAO ont une fois de plus trahi l’Afrique après leur revirement sur la création d’une monnaie sous-régionale dans le rejet du franc CFA. En effet, il déclare que l’UNTM et ses démembrements condamnent avec la dernière rigueur les sanctions infligées au peuple du Mali. Elle accorde son soutien aux autorités de la transition notamment en mettant en œuvre les recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR), mais aussi et surtout en rectifiant notre option de l’intégration régionale et sous-régionale, par l’élimination des équivoques de tout genre structurant l’UEMOA, la CEDEAO, l’UA.

Pour le Mouvement pour le Mali (MPM) après avoir condamné ces sanctions, demande aux présidents de l’organisation sous-régionale de revoir le plus rapidement possible cette décision à l’allégement pour la quiétude de la population malienne. Ainsi, il exhorte les autorités de la transition à la retenue afin d’engager le plus rapidement possible le dialogue avec la Communauté sous-régionale et internationale pour permettre l’épanouissement du Mali au sein de ces organisations, indispensables pour notre pays.

Pour leur part, les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 qui étaient grève depuis le 04 janvier dernier, estiment que ces sanctions disproportionnées et injustifiées eu égard à la disponibilité au dialogue exprimée par les autorités maliennes impose à chaque citoyen un sacrifice. C’est pourquoi, ajoutent-ils, ils décident de suspendre leur mot d’ordre de grève en cours ainsi que toutes les actions programmées jusqu’à l’amélioration de la situation. Et de rappeler que cette mesure ne signifie pas renoncer à leur noble lutte qui se poursuivra dès que la situation s’améliore.

Quant à l’Union nationale des Chambres consulaires du Mali (UNCCM), elle rassure la population malienne que le marché est suffisamment approvisionné en produits de première nécessité. Elle invite les Opérateurs économiques à prendre toutes les mesures nécessaires en vue de l’approvisionnement régulier à partir des autres corridors qui sont ouverts.

Aussi le PDG de l’Aéroports du Mali et le ministre des transports, font savoir que la fermeture des frontières ne concerne que les pays de la CEDEAO et que les autres voies qu’elles soient aériennes et terrestres seront utilisées pour garantir l’approvisionnement et les voyages.

M.L. KONE

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