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Seydou O. Traoré, membre du MP4 : « Nous ne sommes pas un club de soutien, nous sommes là pour défendre le Mali »

Seydou O. Traoré, membre du MP4 : « Nous ne sommes pas un club de soutien, nous sommes  là pour défendre le Mali »

Le Mouvement Populaire du 4 Septembre (MP4), a organisé un point de presse, le samedi 19 septembre 2020, dans son siège à Korofina. L’objectif visé était de remercier et féliciter le peuple malien pour sa mobilisation extraordinaire du mardi 15 septembre 2020 pour la cause du Mali et aussi tirer la sonnette d’alarme pour les injonctions des chefs d’Etats de la CEDEAO lors de leur sommet tenu à Accra.

Dans son intervention le porte-parole du MP4, Abdoulaye Keita a tout d’abord remercié et félicité le peuple malien pour sa mobilisation extraordinaire pour la cause du Mali. Avant d’ajouter que les injonctions des chefs d’Etats de la CEDEAO lors de leur sommet tenu à Accra le mardi dernier sur le processus de la transition au Mali.

Il dira que le peuple Malien à travers les résultats de la concertation souhaite une transition civile ou militaire. Au lieu de prendre en compte les aspirations des Maliens, la CEDEAO veut imposer son diktat en choisissant un président de son choix. « Nous demandons aux chefs d’Etats de respecter le choix souverain du peuple malien, exprimé clairement par la grande majorité des maliens lors des assises de la concertation nationale les 10, 11 et 12 septembre 2020 », dit-il.

Pour sa part, Seydou Oumar Traoré estime que la CEDEAO est au service des occidentaux qui n’ont d’autre ambition que de faire basculer le Mali. « La CEDEAO doit plutôt se soucier du 3ème mandat en Coté d’Ivoire et en Guinée que d’imposer ses lois au Mali » affirme Seydou Oumar Traoré.  Et d’annoncer que les actions allant dans le sens de la défense des militaires et du Mali se feront dans les jours à venir par le MP4.

Selon lui, la CEDEAO doit être la CEDEOA des peuples, non la CEDEAO  des chefs d’Etat. La CEDEAO ne doit pas être un syndicat qui défend les intérêts uniquement des chefs d’Etats et qu’elle arrête de menacer le Mali par son fameux embargo.

Quant à la mise en place des organes de transition, les leaders du mouvement souhaitent qu’ils soient dirigés par les militaires. Lorsque les militaires feront le contraire, « ils nous trouverons sur leur chemin car nous ne sommes pas un club de soutien, nous sommes  là pour défendre le Mali », précise le jeune Traoré.

F. COULIBALY

 

 

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