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Soutien à la transition : Et si l’exemple venait d’abord du colonel Assimi Goita et des membres du gouvernement

Soutien à la transition : Et si l’exemple venait d’abord du colonel Assimi Goita et des membres du gouvernement

Dans un communiqué le ministre de l’Economie et des finances, Alousséni Sanou fait savoir l’ouverture d’un compte pour ceux de l’intérieur et de l’extérieur qui veulent soutenir la transition financièrement. Si certains trouvent cela normal mais souhaitent que les autorités notamment le président et les membres du gouvernement montrent en premier l’exemple, d’autres par contre estiment que cette quête financière est un mauvais signal qui doit inquiéter.

Depuis le 18 août 2020 les militaires putschistes sont au pouvoir. Les raisons du coup d’État, qui selon la constitution du 25 février 1992, est un crime imprescriptible, étaient entre autres, l’insécurité grandissante, la cherté de la vie, les grognes sociales, la lutte contre la corruption. En effet, après 15 mois au pouvoir les attentes sont loin d’être comblées pour le peuple malien. Beaucoup avaient cru à un nouveau Mali, bien sécurisé et stable économiquement et financièrement. Malheureusement, l’actuel président de la Transition, le colonel Assimi Goita et son premier ministre Choguel Kokalla Maïga ne semblent pas convaincre par les actes la majorité du peuple malien. Car, ils ont  tenu un double langage notamment sur la durée de la transition. Le Colonel Goïta avait fait le serment de respecter le délai imparti à la transition en organisant des élections transparentes et crédibles.  Aussi, faire de l’insécurité un mauvais souvenir pour le peuple malien, mais aucun de ces engagements n’a été honoré par lui et son équipe. Il faut dire que les militaires n’ont pas pu faire réunir tout le monde autour de l’essentiel, d’où tant de division. Malgré cela, ils veulent coûte que coûte prolonger la transition ce qui va mettre le pays sous le feu des sanctions de la CEDEAO et de la communauté internationale. Le premier ministre Choguel Kokalla Maïga et certains de ses hommes de la rue crient partout que le Mali pourra vivre sans la CEDEAO et le soutien de la Communauté Internationale. Cela semble être des propos de profanes car le gouvernement via son ministre de l’Économie et des finances a fait un communiqué pour demander des soutiens pour la transition.

Certaines réactions

En effet, pour certains le colonel Assimi Goïta, le Premier ministre et les membres du gouvernement doivent d’abord montrer le bon exemple en renonçant ou diminuant au moins leur salaire. Tout le monde sait que la transition est une période d’exception, et ses autorités doivent être des exemples sur tous les plans. Ils doivent faire beaucoup de sacrifices pour avoir l’admiration du peuple afin qu’il puisse à son tour apporter son soutien multiforme. Mais cela ne semble pas être le cas pour l’actuelle Transition. « Je ne crois pas trop à ces autorités de la transition. Pour moi, elles nous méprisent nous les maliens et elles ne nous respectent pas. Elles ont tenu un double langage et si ce n’est pas la CEDEAO, vraiment elles essayeront de s’éterniser au pouvoir. Quand même si Assimi Goita veut rentrer dans l’histoire qu’il respecte le délai en organisant les élections pour céder le pouvoir aux autorités légitimes pour le bonheur du Mali », nous confie, Adama Mariko un économiste. « La transition de 2012 nous a demandé l’effort de guerre et les autorités de l’époque nous avaient promis de nous faire le compte rendu sur la gestion de l’argent reçu mais malheureusement cela n’a pas été le cas. Et aujourd’hui le même scénario se présente.  En réalité ce sera compliqué car il n’y a aucune confiance entre la majorité de la population et les autorités actuelles surtout son premier ministre qui a changé de langages quand il est devenu le locataire de la Primature », indique Ousmane Dembélé.  « Pour que cette transition ait le soutien comme il faut, je propose au Colonel Assimi Goïta d’aller au front avec tous les militaires putschistes. Qu’il regarde le cas de l’Éthiopie sinon rester sous les climatiseurs et véhicules dans la ville de Bamako ne motivent pas la majorité des maliens à leur soutenir et aussi les troupes au front. Donc qu’ils montrent le bon exemple sinon depuis leur arrivée au pouvoir notre pays est en train de perdre beaucoup de localités sous le règne des terroristes », estime Mohamed Coulibaly, entrepreneur.

Par ailleurs, il reste à savoir si les autorités auront les bonnes idées de montrer le bon exemple afin que leur pas soient emboiter par les maliens.

M.L. KONE

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