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Surfacturation sur les tarifs des éclairages publics et la publicité illicite : L’ALCOM porte plainte contre l’EDM et la SONATAM

Surfacturation sur les tarifs des éclairages publics et la publicité illicite : L’ALCOM porte plainte contre l’EDM et la SONATAM

Le samedi 19 septembre 2020, le président de l’Association libre des consommateurs du Mali (ALCOM), Abdoulaye Ballo accompagné par maitre Bakary Dembélé étaient face aux hommes de médias. L’objectif de la conférence était d’apporter leur version des faits suite aux deux assignations faites par ALCOM devant les tribunaux.

Loin d’être un affrontement entre la peau de terre et la peau de fer, ALCOM a de quoi espéré du moins, c’est ce que ressort des explications données par Maitre Bakary Dembélé. ALCOM  a décidé de porter plainte contre l’Énergie du Mali (EDM sa) et la SONATAM pour la violation des textes qui régissent ces deux services. Le premier (EDM-sa) est accusé de fraude commerciale à travers l’augmentation des tarifs sur les éclairages publics. En effet la directive, organe chargé de la fixation des tarifs sur les éclairages publics, a fixé ledit tarif à 127 f CFA. Ce tarif se trouve aujourd’hui falsifié par l’EDM en flagrante violation.

Selon maitre Bakary Dembélé, avocat saisi pour la circonstance l’EDM, par la magouille, a fixé ledit tarif unilatéralement à un pris allant de 320 F Cfa à 500 F Cfa. A ce titre, il y a un manque à gagner pour le consommateur. C’est ainsi que l’ALCOM a décidé de porter plainte contre l’EDM. Il poursuit le calcul d’une seule année sur la base de ces irrégularités l’EDM reçoit une somme supérieur à 2 milliards F CFA.

Pour ce qui concerne la SONATAM, elle est accusée de publicité mensongère sur la cigarette. Toujours selon maitre Bakary Dembélé, les textes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ratifiés par le Mali interdisent les publicités de la cigarette. Ce produit toxique fait des millions de victime chaque année. Ces textes se trouvent violer par la SONATAM à travers des publicités sur certaines radios et certains journaux de la place.

Il s’agit à travers ces deux assignations, la demande de réparation des préjudices causés aux consommateurs. Pour l’avocat, cela permettra de mettre un terme aux activités illicites de ces deux structures. En entendant l’ouverture des deux procès  le 1er octobre, l’avocat Bakary Dembélé rassure quant à la fourniture des arguments nécessaires.

F. COULIBALY

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