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Tenues des élections programmées : Les recettes de Moussa Sinko Coulibaly

Tenues des élections programmées : Les recettes de Moussa Sinko Coulibaly

Moussa Sinko Coulibaly, président du parti La Ligue démocratique pour le changement (LDC) était l’invité, le week-end dernier, de l’émission débat politique de notre confrère Robert Dissa de l’Africable. Au cours de ce débat, l’ancien ministre de l’Administration territoriale sous la transition de 2012-2013 et ancien général de l’armée s’est exprimé sur deux sujets. Il s’agit de l’état de santé de son parti et q la marche de la transition dont la tenue des élections référendaires, communales, législatives et présidentielles…

D’entrée de jeu, le Président du parti de la ligue démocratique pour le changement (LDC), Moussa Sinko Coulibaly fait savoir que son parti tient bon et qu’ils sont sur  pieds en s’approchant des maliens partout où qu’ils se trouvent pour s’acquérir de leurs préoccupations et envisager des solutions. Il insiste que la LDC n’a d’autres ambitions que d’apporter du bonheur au peuple malien. Raison pour laquelle le parti a mis l’accent sur la cohésion, l’entente entre le peuple malien.

La tenue des élections ne sont que l’expression d’une volonté politique

Concernant son passage au ministère de l’Administration territoriale en tant que ministre sous la transition 2012-2013, il indique qu’effectivement il a eu la chance d’organiser des élections que beaucoup de personnes ont appréciées. « Beaucoup de personnes m’interrogent sur les élections mais je réponds que je ne suis pas un spécialiste des élections. Quand même, en 2012-2013 j’ai essayé d’être un bon chef d’équipe », souligne-t-il. Par ailleurs, pour la question de la tenue des élections promises par les autorités de la transition sous la houlette du colonel Assimi Goita cette année, le président Moussa Sinko Coulibaly répond que la tenue des élections ne sont que les volontés politiques. Il veut dire que les outils sont disponibles, le savoir-faire est là et il appartient aux autorités de la transition d’en ajouter la volonté politique pour qu’on y arrive.

Selon lui, si les autorités ont la possibilité de faire toutes les élections programmées par eux-mêmes, c’est tant mieux. Mais, pour lui, il faut d’abord la formule qui permet le retour à l’ordre constitutionnel. Pour le faire, il estime que les élections prioritaires doivent être celles des députés et du président de la République. Cela permettra à notre pays d’être un pays normal et ensuite les autres élections seront organisées par le futur président de la République, démocratiquement élu. Les élections locales et référendums ne sont pas l’urgence il faut aller plutôt aux élections présidentielles et aux législatives, insiste-t-il. A ce point, pour le président Coulibaly, il fait savoir qu’il appartient quand même aux autorités de la transition de décider.

On ne sera jamais dans l’incapacité matérielle d’organiser les élections

A la question du confrère Dissa des inquiétudes sur le scenario de Bah N’Daw qui rassurait les maliens pour la tenue des élections en date, le président Moussa Sinko rassure les maliens qu’on ne sera jamais dans l’incapacité matérielle d’organiser les élections, car les hommes sont disponibles, les matériels sont disponibles et bien entend le savoir-faire. C’est pourquoi, il sera imaginable de penser de la non organisation des élections présidentielles en février 2024. Retenons qu’en 2024, cela fera 04 ans que le Mali est sous la transition soit un presqu’un quinquennat.

Par ailleurs, il dira que ce qui peut arriver, serait le choix et la volonté de ne pas organiser les élections. Pour lui, on pourra repousser la date des élections de référendum mais pas question de ne pas organiser les élections présidentielles au date prévue. Pour le président MSC, le président de la Transition, le Colonel Goita s’est félicité de la mise en œuvre de l’organe unique des élections, le ministre de l’Administration territoriale, le colonel Abdoulaye Maïga a rassuré les maliens et le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop a aussi rassuré la communauté internationale sur la tribune de l’ONU pour la tenue des élections, donc il faut se rassurer. L’incapacité d’organiser les élections, c’est un scénario que le président MSC demande d’écarter.

La non tenue des élections ne sera pas liée aux fautes de matériels

Notre confrère Dissa lui fait savoir que les mêmes autorités de la transition avaient pris l’engagement de la tenue des élections en février 2022 sous l’égide de Bah N’Daw, malheureusement elles n’ont pas tenu leur promesse. En répliquant, le président Sinko dira que quand même la non tenue des élections ne sera pas liée aux fautes de matériels et ressources humaines mais cela pourra être liée à une volonté de refus. Quand même pour lui, si ce scenario se répète ça sera catastrophique pour le Mali et sa démocratie et ça c’est très dangereux. Car on va se retrouver dans la loi du plus fort et ça c’est dangereux. Alors, souligne-t-il, on est obligé de respecter les règles, sinon ça va remettre en cause les lois de la Républiques, de la Constitution, de la Charte de la transition et cela n’est pas souhaitable. Il demande à tous de s’impliquer pour que le rendez-vous donné soit respecté. Pour éviter tout ce scenario, le Président Moussa Sinko Coulibaly, indique que déjà il y a un avertissement, il faut travailler dès maintenant pour qu’on ne se retrouve pas devant ce scenario. « On a suffisamment le temps, on est suffisamment averti, et si cela arrive, ce sera la faute et la faute à nous tous. Si ce scenario se produit, ce sera est un grand désordre, il n’y a pas de solutions pour ça », énonce-t-il.

B. KONE

LE FONDEMENT

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