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Transition : Attention à ces supposés patriotes poseurs du spectre des violations

Transition : Attention à ces supposés patriotes poseurs du spectre des violations

Au Mali on constate que certains disposent de trois langues dans leur bouche. Ils ne savent pas que l’honnêteté d’un homme digne se mesure à sa parole, le respect des engagements qu’il a pris devant Dieu et les hommes. Malheureusement, les mensonges sont devenus le quotidien de certaines autorités au sommet de l’État. D’autres devenues des supers patriotes parce qu’ils ont la gestion de l’État, et empochent par mois des millions de l’argent public. Aussi, ils considèrent les autres comme des ennemis du pays tout simplement parce qu’ils pensent que les postes qu’ils occupent sont éternels, un royaume.

Il doit être clair à l’esprit de tous qu’il n’aura jamais un nouveau Mali dont les autorités de la transition ont comme slogan. Le Mali a fortement besoin du changement de comportement et cela à tous les niveaux. Le patriotisme n’est pas que la parole. Il ya aussi les actes. Ne dit-on pas qu’on peut tromper tout le monde mais pas Dieu. Le Mali souffre par la mal gouvernance, par la mauvaise gestion de certains de ses fils et filles. Car, ils ont foulé aux pieds le serment qu’ils ont prêté pour servir loyalement le pays dans la dignité et dans l’honneur. Les antipatriotes se trouvent et existent dans tous les secteurs. Les commerçants trompeurs, les fonctionnaires voleurs, les opérateurs économiques détourneurs, les politiciens voleurs, les militaires profiteurs. Donc, il faut le changement de caractère de tous pour que le Mali émerge. Il faut abandonner toutes les mauvaises habitudes pour un meilleur avenir. Il faut le patriotisme dans les actes et avec la sincérité.

Ce qu’il faut éviter

Dans les débats médiatiques on constate qu’il y a ceux qui se considèrent pro Mali et les autres anti Mali. Pourtant ce qui se croient aujourd’hui être les vrais maliens, les vrais patriotes ne sont pas mieux que ceux qu’ils considèrent comme les ennemis du Mali. En effet, on constate la haine, les invectives, les insultes, les menaces dans les débats entres les autorités de la transition et certains maliens. Pourtant, ils doivent savoir que le soutien à la transition ne veut nullement dire que les autorités ont carte blanche. Une transition est un temps et les actuelles autorités ont prêté serment devant Dieu et les hommes à le respecter. S’ils arrivaient à le faire on ne serait pas là aujourd’hui. La confiance minimale est due au respect des paroles prises. Les supers maliens qui sont dans la gestion ou qui sont choyés par les autorités de la transition, profèrent des menaces qui ne sont pas d’accord avec le non-respect des engagements pris par les autorités de la transition.

La justice doit être vigilante et indépendante

Le jeudi dernier le Cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie a estimé qu’il ne reconnaitra plus les autorités de la transition à partir du 25 mars prochain. Date à laquelle les 18 mois de la transition devaient prendre fin. A cet effet, il réclame un Premier ministre neutre, et un nouveau conseil national de la transition (CNT) pour 09 mois supplémentaires afin de sortir le pays de la transition. Le Mali est un pays de droit et chacun est libre de réclamer. Dans la foulée, certains jeunes du M5-RFP dont certain Adama Diarra dit Ben le cerveau menace et veut conduire le pays vers une guerre civile. Car, il parle au nom des autorités de la transition en indiquant qu’ils vont s’en prendre aux gens qui vont sortir à partir du 25 mars prochain. Ils vont mettre en place dans tous les quartiers une brigade pour s’attaquer à ceux qui vont sortir. Ce dernier devrait être interpeler par la justice pour propos haineux et conflictuels. Toutefois, il devrait savoir que personne n’a le monopole de la violence.

Assimi doit être vigilant et rassembleur

Aujourd’hui, beaucoup de maliens ont confiance au président de la Transition, Assimi Goita. Mais, il se peut qu’il pourrait se faire trompé par les mauvais conseillers. Déjà qu’il avait prêté serment pour respecter le délai des 18 mois, s’il n’arrive pas à le faire qu’il invite les maliens et les rassemble pour un gouvernement consensuel avec bien sûr un Premier ministre neutre apolitique pour les six mois ou neuf mois de la transition. Qu’il sache que ceux qui crient être les vrais patriotes ne sont pas mieux que les anciens dignitaires, comme ils aiment le dire. Personne ne doute de la capacité de Choguel mais pour la paix au Mali il n’est pas un bon premier ministre de la Transition, parce qu’il est politique. C’est au Premier ministre d’organiser les élections crédibles et transparentes, donc il est impossible d’avoir la transparence dans ce cas.

M.L. KONE

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