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Transition : Bientôt un front anti putsch

Transition : Bientôt un front anti putsch

Lundi dernier, certains acteurs politiques se sont réunis pour mettre en place un front anti-putsh. Il s’agit du Parti Africain pour la Solidarité et la justice (Adema PASJ) et le Parti pour la Renaissance Nationale (Parena) de Tiéblé Dramé. On le sait déjà ce front sera agrandi avec l’ajout de certaines formations politiques qui n’ont pas été retenus dans le nouveau gouvernement de Choguel Kokalla Maiga.

Depuis la chute du régime d’IBK rien ne bouge, au contraire les choses vont de mal en pire. Les militaires putschistes ont fait le partage de gâteau et aujourd’hui la primature est confiée au M5-RFP, un mouvement de contestation du régime d’IBK. De ce fait, les anciens dignitaires d’IBK veulent ansi à leur tour mettre en place un front anti putsch avec comme objectif de veiller sur la bonne marche de la transition en respectant le délai imparti. En effet, à l’issu de leur réunion extraordinaire, ces acteurs politiques ont exprimé leur indignation contre le coup d’État des militaires contre le président de la Transition, Bah N’Daw qui a démissionné avec son Premier ministre, Moctar Ouane.

« Nous en tant que démocrate nous condamnons cet acte », déclare Yaya Sangaré, membre du bureau politique national de l’ADEMA. Selon lui, il est inacceptable pour un pays très fragilisé avec une crise sécuritaire et sanitaire de connaitre deux coups d’État en moins de neuf mois. Il dira que les autorités de la transition doivent faire tout pour mener à bon port cette transition dont il ne reste que quelques mois seulement, en organisant les élections crédibles et transparentes. « Je pense que les gens doivent s’interroger et voir quelles sont les solutions à apporter ? C’est dans ce cadre que nous sommes en train d’entreprendre des démarches pour voir les autres formations politiques qui partagent les mêmes valeurs démocratiques comme nous afin d’analyser la situation sociopolitique actuelle et d’y apporter une solution idoine », énonce-t-il. S’agissant du retrait de l’ADEMA de l’Alliance pour le Mali (EPM) créée en 2018 pour accompagner IBK, il explique que selon lui cette alliance n’avait plus de sens d’exister, car elle était formée autour d’un homme et son programme.

En outre, pour cette réunion, il dira que des propositions ont été faites et que dans les jours à venir que les présidents de ces différentes formations vont se réunir pour dégager la conduite à tenir et mettre les autorités de la transition face à leurs responsabilités et surtout sensibiliser les maliens par rapport à ce qui se passe dans notre pays.

Pour sa part, Djiguiba Keita dit PPR du Parena, a souligné que ces deux grands partenaires du mouvement démocratique qui se sont retrouvés au moment où il y’a des périls réels sur Mars 1991 veulent réaffirmer que le Mali a fait la révolution en Mars 1991 pour qu’il y ait la démocratie et que tout ce qui va à l’encontre de la démocratie leur trouveront sur le chemin. Selon lui, cette rencontre avec les deux grands partis politiques va porter ses fruits dans les jours à venir raison pour laquelle il appelle les autres partis qui répondent à leur idéologie de venir consolider ce front. « Plus qu’une alliance, ça sera des retrouvailles, ou une plateforme démocratique pour que la transition se limite à 18 mois et pour qu’elle redimensionne ses ambitions et pour qu’on fasse ce qui est possible avant le 27 Février 2022 », prévient-il. Avant d’insister sur la conservation des acquis démocratiques et aussi bannir avec les coups d’État militaires contre un régime démocratique mis en place.

M.O. COULIBALY

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