Enfin, les autorités de la transition sous la houlette du président de la Transition, le Colonel Assimi Goita, vient de prolonger la transition, à sa guise, deux ans supplémentaires à compter du 26 mars 2022 dernier. Il serait un déni de dire que cette prolongation fait unanimité entre les maliens dont la classe politique et la société civile. Néanmoins, il est normal de s’interroger si l’actuel président de la Transition, pourra tenir cette transition à terme avec honneur. C’est pourquoi, certains maliens pensent qu’il devrait respecter le délai imparti de la transition soit un délai supplémentaire court, pour laisser le pouvoir afin que le Mali puisse respirer des effets du coup d’État militaire, un acte criminel imprescriptible, selon la Constitution en vigueur.
Depuis le renversement du régime de feu IBK, les militaires avaient annoncé achever le mandat de ce dernier, comme la durée de la transition. Avec la pression de la CEDEAO, un délai de 18 mois a été accordé qui devait finir le 25 mars 2022, date prévue pour l’installation du nouveau président démocratiquement élu. Aujourd’hui, le hic est que cette transition ne fait pas unanimité et depuis son arrivé a adopté une méthode « diviser pour régner ». Même si certains, qui sont dans les grâces du pouvoir, font savoir au président de la Transition que tout va bien. Pourtant, sur le terrain et dans la vie du peuple malien c’est le contraire. Les maliens, dans leur ensemble, vivent dans la précarité et la cherté de la vie. Comme cela ne suffisait pas, le président de la Transition, le Colonel Goita et son Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, ont marqué à leur parole donné. De ce fait, ils ont mis le pays sous embargo. Cet embargo a ruiné l’économie de beaucoup de nos opérateurs économiques et commerçants. Ainsi, avec l’embargo beaucoup de chefs de famille sont au chômage forcé dont les ouvriers qui ne disposent pas de matériels de construction pour faire leur boulot. Même si, les matériels de construction existent, ils sont rares les propriétaires de chantiers qui osent continuer.
Choguel, une épine dans les chaussures de Assimi Goita
Aujourd’hui, la majorité de la classe politique et de la société civile n’est pas d’accord avec la gestion de la transition. Car, le fameux Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga est loin d’être un homme qui peut rassembler les maliens. La preuve, le mouvement grâce auquel il est à la primature, ne le soutient pas à l’unanimité. Malgré qu’il soit intelligent, sa méthode de gouvernance est un problème aujourd’hui pour la bonne poursuite de la transition. De ce fait, certains affirment que, Choguel est une épine sous les pieds du colonel Goita. Ce qui est sûr, il est difficile voire impossible d’amener la transition à bon port avec l’actuel PM. Alors, il reste à voir si le colonel Goita pourra changer de PM qui pourra rassembler les maliens afin de conduire à bon port les 24 mois de la transition.
M.L. KONE
