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Transition : le Codem opte pour une transition d’une année

Transition : le Codem opte pour une transition d’une année

Le parti de la Convergence pour le développement du Mali (Codem) estime qu’après la démission d’IBK, il faut une transition plus courte possible, entre 9 et 12 mois au plus. Pendant cette transition, il ne devrait avoir que deux missions essentielles à savoir le retour de la sécurité et l’organisation de l’élection présidentielle afin de doter le pays d’institutions légitimes, capables de faire face aux immenses défis auxquels le Mali reste confronté depuis une décennie. 

Depuis la chute du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, à travers sa démission, le mardi 18 août 2020, dernier, les partis politiques, les associations ne cessent d’exprimer leur position et leur avis sur la gestion de la transition, sa durée, et aussi les qualités des hommes et des femmes qui doivent êtres choisis pour la gérer. C’est ainsi que le Comité exécutif de la Convergence pour le développement du Mali (Codem) s’est réuni en session extraordinaire pour diagnostiquer la crise politique que le pays traverse. Suite à quoi, le président dudit parti, Housseini Amion Guindo a animé une conférence de presse, le mardi dernier, à la maison de la presse.

A cet effet, dans son intervention il dira qu’après un examen minutieux de la situation, la Codem, soucieuse de la préservation des acquis démocratiques consacrés par la Constitution du 25 février 1992 et de la stabilité du Mali, propose que la transition soit la plus courte possible (entre 9 et 12 mois au plus) car elle ne doit avoir que deux missions essentielles, le retour de la sécurité et l’organisation de l’élection présidentielle afin de doter le pays d’institutions légitimes, capables de faire face aux immenses défis auxquels le Mali reste confronté depuis une décennie. Pour ce faire, la Codem souhaite qu’il faut choisir de façon consensuelle un président civil pour diriger la transition. Il faut mettre en place un gouvernement d’union nationale (avec une feuille de route très claire) composé essentiellement des technocrates sous la conduite d’un Premier ministre consensuel. En outre, la Codema insisté sur l’élaboration d’une feuille de route très claire de la transition et aussi l’élaboration d’une charte pour la transition. Au-delà, la Codem demande de faire appel à l’assistance technique et financière de la communauté internationale pour l’organisation de l’élection présidentielle.

En somme pour la Codem, avec l’accompagnement de la CEDEAO et de la Communauté internationale, la transition doit avoir comme priorités: la sécurisation du territoire national et l’organisation d’une élection présidentielle sans exclusion de candidat sauf contraire à la loi, transparence et crédible dans un environnement de paix et de concorde nationale. 

S.B. TRAORE

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