Le Premier ministre de la transition, Moctar Ouane, a tenu, le jeudi 03 décembre 2020, un déjeuner de presse avec les hommes de médias. L’occasion était opportune pour le chef du gouvernement de parler des grands chantiers de la transition et aussi de la question de la COVID-19 qui revient avec force.
D’entrée de jeu, le Premier ministre, Moctar Ouane fait savoir que ce gouvernement est un gouvernent de transition mise en place par l’adoption dans le cadre des processus participatifs au dialogue, qui a regroupé l’ensemble des forces vive de la nation dont l’adoption d’une charte et d’une feuille de route qui en fixe les contenus et les objectifs. Ses objectifs visent à refonder les politiques publiques et à procéder avec détermination et rigueurs au reforme voulu par le peuple malien.
Il dira que le programme d’action gouvernemental (PAG) est un ensemble cohérent d’action visant à atteindre dans une durée indéterminée les objectifs définis avec des moyens identifiés dans le respect des équilibres macros économiques et financiers. Ce document est construit autour de six (6) axes et 23 axes objectifs fixés dans la feuille de route. Ses éléments ont été déclinés en 275 actions et 291 inducteurs. Ses axes sont concentrés respectivement sur la sécurité et la promotion de la bonne gouvernance. « Le PAG (programme d’action gouvernemental) fera l’objet d’un suivi régulier dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’action gouvernemental et d’une année d’évaluation semestrielle prévu pendant la première quinzaine du mois qui suit le semestre écoulé. Cela permettra de faciliter la prise en charge des priorités du moment et de renforcer le mécanisme du suivi et évaluation. Le gouvernement est à pied d’œuvre pour donner du sens à cette transition », a martelé le PM Ouane.
Au cours du déjeuner, il y a eu des questions portant sur la COVID 19 et les grèves à répétition auxquelles l’Etat s’engage à jouer sa partition. Il dira qu’ils ont initié des négociations avec les acteurs sociaux pour trouver un terrain d’attente sur la base de nos moyens et de la nature de leur mission. Avant d’ajouter que durant ces deux dernières années le Mali a connu des crises sociales assez graves, avec des conséquences très sérieuses sur le climat social en générale mais surtout sur la gouvernance globale des relations de travail et de production.
F. COULIBALY
