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Transition : Me Kassim Tapo demande aux autorités de se fixer pour les élections présidentielles

Transition : Me Kassim Tapo demande aux autorités de se fixer pour les élections présidentielles

Invité du grand dossier, une émission animée par le chroniqueur Mohamed Bathily, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Kassim Tapo, a estimé que les autorités de la Transition doivent se focaliser seulement à sécuriser le territoire afin d’organiser les élections présidentielles.

Selon Me Kassim Tapo, ancien ministre et ancien président de la CENI sous l’ère démocratique, la première chose à faire depuis le début de la transition était de mener la sécurité et organiser les élections présidentielles. Une transition ne peut rien faire de concert pour le pays, car ce n’est pas un pouvoir légitime, estime-t-il. Pour lui, il faut des élections présidentielles avant les élections législatives, sinon le Président élu, n’aura pas une majorité dans l’Assemblée nationale il va gouverner dans les difficultés voire dans l’impossibilité. En outre, il soulignera que le temps est très court pour la mise en œuvre du chronogramme dévoilé par le ministre de l’Administration territoriale. C’est pourquoi il suggère aux autorités de la Transition de se fixer pour l’organisation des élections présidentielles transparences et fiables qui seront acceptées par tous. Il a mis en garde les autorités de travailler contre la montre sinon, la CEDEAO n’acceptera pas d’accorder une prolongation du délai de la transition. Il indique que les huit mois restants, les militaires au pouvoir doivent être capables avec les moyens dont l’armée dispose pour sécuriser le pays afin que les élections puissent se faire dans plusieurs localités.

Pour la mise en œuvre d’un organe unique

Me Kassim Tapo, l’ancien président de la CENI, n’est pas favorable pour la création d’un Organique unique par les autorités de la transition et trouve que c’est de l’impossibilité absolue, car le temps restreint et le moyen financier ne leur permettent pas. Par ailleurs, il est partant, pour le renforcement de la compétence de la CENI notamment que ses rapports soient tenus en compte par la Cour constitutionnelle. « Je ne vois pas honnêtement comment on pourra faire l’organe unique à ce temps court », insiste-t-il. Avant de préciser que dans l’ancien système, l’administration territoriale se charge du côté organisationnel des élections, la direction générale des élections c’est pour les fichiers électorales et la CENI du contrôle et de la supervision. Au demeurant, il fera savoir qu’une démocratie ne se fera pas en trente ans, et que les pays que nous  prenons comme exemples sont passés par plusieurs chemins.

Référendum

En réponse aux propos de Choguel Maiga qui dit qu’il n’appellera personne de l’extérieur pour rédiger la Constitution, Me Tapo dira que ce dernier doit savoir qu’aucun étranger n’a rédigé la Constitution malienne. Avant de souligner que les propos de Choguel c’est pour un programme présidentiel d’un mandat et non pour une transition. Selon Me Tapo, ces autorités de la transition ne pourront pas tenir le référendum, car la Constitution ne leur permet pas.

S.B. TRAORE

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