Header ad
Header ad

Transition : Tiéblé Dramé, un opposant farouche à Choguel ?

Transition : Tiéblé Dramé, un opposant farouche à Choguel ?

Après la formation du gouvernement par le premier ministre, Choguel Kokalla Maiga, ils sont nombreux, les partis politiques qui ont dénoncé sa non inclusivité. D’aucuns accusent le PM d’être venu grave à la rue pour la violation de la charte et aussi le non-respect de ses paroles.

Dans sa déclaration, le Parena de Tiéblé Dramé qui a vu sa femme éjectée de son poste ministériel, déplore la cacophonie qui s’installe au sommet de l’État sur des questions fondamentales. Il rappelle que dans son discours d’investiture, le 7 juin, le Président de la Transition s’engage solennellement à mettre en œuvre de façon judicieuse les conclusions du Dialogue national inclusif, le Premier ministre, lors de sa réunion avec les membres de son gouvernement, le 13 juin, ignorant l’engagement présidentiel, annonce l’ouverture d’un chantier hasardeux comme celui des « Assisses nationales de la refondation », sur « instructions », dit-il, du président de la Transition !

Autre remarque du parti du bélier blanc, est que le même discours, Assimi Goita s’engage, sur la base d’une Feuille de Route, à conduire «la mise en œuvre des actions prioritaires nécessaires à la réussite de la Transition, notamment l’organisation d’élections crédibles, justes et transparentes aux échéances prévues », au même moment, le Premier ministre entretient un flou artistique sur le respect de la durée convenue de la Transition. « Il est clair que les chantiers que le Premier ministre veut ouvrir visent à préparer les conditions d’un prolongement de la période transitoire », prévient-il.

En effet, pour le parti de Tiéblé, l’homme qui a secoué IBK, il est évident que le temps restant ne saurait suffir pour entreprendre l’organisation non consensuelle d’« assises de la refondation »  aux contours et à la durée imprécis, ensuite  conduire des réformes et organiser la présidentielle et les législatives. Alors, partisan d’une Transition consensuelle et apaisée, le PARENA invite les autorités à s’asseoir avec les représentants des forces vives pour actualiser la feuille de route et convenir des modalités d’organisation des élections devant marquer la fin de la Transition. Avant d’appeler à l’union sacrée des enfants du Mali autour de leur pays en cette période délicate de son histoire nationale.

Cependant, Choguel aux affaires saura aujourd’hui qu’ils se devaient d’épauler IBK pour sauver le pays ; que les paroles en étant à l’opposition sont très faciles mais les concrétiser en actes est difficile. « Pour sortir le Mali de l’ornière il faut le rassemblement de l’ensemble de classes politiques et la société civile. Alors, avant le coup d’État de 18 août 2020, qui a mis le Mali en retard dans son développement, les ténors du M5-RFP devaient accompagner l’ancien président de la République, IBK pour finir son mandat en posant ensemble les jalons de la refondation du pays. Aujourd’hui, ce sont eux qui crient pour l’accompagnement des autres », indique Ousmane Dramé, un ancien dignitaire du régime d’IBK.

M.O. COULIBALY

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *