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VBG : Les magistrats outillés

VBG : Les magistrats outillés

Dans le cadre la 2ème phase du Projet de l’Institut des Nations Unies, chargé de la formation et de la recherche (UNITAR)/INFJ, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamadou Kassogué, a officiellement lancé ce lundi, 30 mai 2022, l’atelier de formation des magistrats sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) et les Greffiers sur les actes de procédures. C’était en présence du Directeur général de l’INFJ, Dr Toubaye Koné, le représentant de l’UNITAR Mali, Baya Berthé ainsi que l’ambassadeur d’Allemagne au Mali.

Dans son allocution le DG de l’INFJ, a déclaré que les Violences Basées sur le Genre sont un phénomène généralisé à travers le monde, qui diffère d’un pays à l’autre, selon le contexte social, historique, économique, politique et culturel. ‘’Elles constituent une violation des droits humains des personnes à l’encontre desquelles ces actes sont commis. Les personnes affectées par les VBG sont dans leur majorité des femmes et des filles, même si certains hommes et garçons sont parfois aussi touchés

Pour sa part, le représentant de l’UNITAR  a indiqué que la première phase du projet UNITAR a permis, entre septembre et décembre 2021, la formation de vingt et un ( 21 ) formateurs de l’INFJ qui à leur tour ont formé trois cents ( 300) magistrats, deux cents ( 200 ) officiers de police judiciaire respectivement en éthique et déontologie, qualité du jugement et procédure pénale de même que deux cents ( 200 ) acteurs de la justice et de la société civile lors du Colloque sur le contentieux électoral.

La seconde phase qui a commencé au mois de février 2022 avec la formation par UNITAR de neuf ( 09 ) formateurs de I’INFJ se poursuit actuellement avec au programme deux sessions, l’une consacrée aux VBG avec comme public cible, les magistrats ( au nombre de 50 ), et l’autre portant sur l’enregistrement des actes de recours réservée aux greffiers et secrétaires de greffes et parquets (au nombre de 100 ). Cette seconde phase se poursuivra les semaines et les mois à venir, notamment avec la formation des officiers de police judiciaire en éthique et déontologie, des magistrats en protection de la minorité pénale, des huissiers-commissaires de justice en éthique et déontologie et en voies d’exécution, des avocats en éthique et déontologie et en procédure pénale.

Le ministre dans son discours d’ouverture, a fait savoir qu’après la mise en œuvre de la 1ère phase qui a permis la formation de plus de 500 personnes sur des thématiques concernant aussi bien le fonctionnement de la justice dans ses différents segments que les questions déontologiques des personnels judiciaires et pénitentiaires , il s’agit de poursuivre cette dynamique de manière à créer les conditions d’une amélioration de la qualité du service de la justice et de contribuer au renforcement de l’Etat de droit dans notre pays.

En effet, ajoute le ministre, les violences sexuelles liées aux conflits, les discriminations liées au sexe ainsi que d’autres formes de privation de droits et de libertés dont sont victimes, particulièrement, les femmes dans différentes zones de notre pays, soulèvent des questions éminemment juridiques sur lesquelles l’attention des praticiens du droit et des acteurs de la justice mérite d’être attirée.

Bréhima DIALLO

22 Septembre

 

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