Le président du Soleil levant a dit militer pour la dépénalisation du délit de presse
La Maison de presse a servi de cadre à la présentation de vœux du CNID à la presse malienne hier.
Le représentant de la Maison de presse Najid Thiam a remercié les cadres du CNID pour avoir respecté encore la tradition. Il a ajouté que le CNID a joué un rôle important dans l’avènement de la démocratie dans notre pays dont ce respect envers la presse en est un palpable exemple.
Quant au président de l’URTEL,Bandiougou Danté,il a remercié le cadres du parti du Soleil levant avant de leur souhaiter à son tour, les vœux de la presse malienne.
Me Mountaga Tall, prenant la parole a indiqué qu’il faut reconnaître que l’année 2019 a été catastrophique au Mali.
Le président du CNID Fasso Yiriwaton a indiqué que le Mali a connu une avancée dans la liberté d’expression. Il se classe 112è sur 200, ce qui constitue, selon Me Tall, un espoir pour le peuple malien.
Dans la foulée, il a affirmé qu’il milite pour une loi de dépénalisation de délit de presse. Pour lui un journaliste ne doit pas partir en prison. Mais il faut d’autres moyens de punition pour les professionnels de médias.
Il a interpellé les autorités maliennes pour une meilleure gouvernance et pour assainir la gestion des derniers publics.
Parlant du Dialogue National Inclusif, le président du CNID dira que son parti n’a pas voulu participer car les conditions n’étaient pas réunies dans l’organisation. »Les résultats du Dialogue National Inclusif étaient connus d’avance » a affirmé Me Tall.
Parlant de notre Armée, Me Mountaga Tall a souligné qu’elle a été abandonnée depuis longtemps. Il reconnait que la question du départ des forces étrangères et certes un souhait d’une frange de la population, mais pour lui il faut s’intéresser davantage à notre Armée en revoyant le mode de recrutement et de promotion.
Les journalistes ont posé des questions de compréhension qui ont été répondue de manière satisfaisante par le président du parti du Soleil levant.
La cérémonie a regroupé, outre les journalistes, les militants et cadres du parti et les alliés du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD).
Seydou Diamoutené
22 septembre
