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Vulgarisation du Projet de nouvelle Constitution : Les Forces sociales prêtes à y contribuer

Vulgarisation du Projet de nouvelle Constitution : Les Forces sociales prêtes à y contribuer

Composées des mouvements et associations des femmes, des jeunes et du monde rural, ces Forces sociales de la nation ont donné la garantie de s’impliquer, afin leurs bases respectives puissent adhérer audit projet par un « OUI » au soir du 18 juin prochain

Ce vendredi 19 juin 2023, dans la continuité des sessions d’appropriation du projet de nouvelle Constitution, c’était le tour des Forces sociales de la nation de recevoir pour la 3ème fois, l’équipe d’experts commis pour cet exercice. Comme les deux sessions précédentes, c’est la salle des banquets du Centre international des conférences de Bamako (CICB) pleine comme un oeuf qui a abrité la rencontre. Elle était présidée par le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa Maiga, entouré par ses collègues de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Wadidié Founè Coulibaly, de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo et de l’Elevage et de la Pêche, Youba Ba.

Après le passage des artistes comédiens en vue de chauffer la salle, le ministre Ibrahim Ikassa a, dans son discours d’ouvertue, d’abord fait un rappel du processus de ce projet de Constitution qui tend vers sa phase finale. C’est « aux termes des travaux des Assises Nationales de la Refondation, que le Gouvernement s’est attelé à traduire en actions toutes les recommandations sous la forme d’un Document-Cadre Stratégique de la Refondation de l’Etat, adopté en juin 2022, avec un horizon de court terme de deux ans, ciblant les actions prioritaires pour la Transition, un moyen et un long termes allant de cinq à dix ans pour les autres actions » a rappelé le ministre Maiga.

Parmi les actions prioritaires du Gouvernement de Transition figure l’élaboration de la nouvelle constitution à laquelle, le Président de la Transition, dans sa volonté inébranlable, veut donner corps à cette recommandation des ANR, par ce décret du 10 juin 2022, en créant la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution a t-il souligné.

Selon le chef de département de la Refondation de l’Eta, c’est à la recherche d’un large consensus, que ladite Commission a consulté « l’ensemble des forces vives de la Nation », tout en prenant en compte les résultats des travaux de l’ensemble des tentatives de réforme constitutionnelle de ces trente dernières années, ainsi que les conclusions de différents foras nationaux sur la question, comme la Conférence d’entente nationale, le DNI, les ANR, etc.

Poursuivant, Ibrahim Ikassa Maiga dira que le travail de cette Commission a été sanctionné par l’élaboration d’un avant-projet de Constitution. Laquelle a été faite à travers un large processus participatif et inclusif,  associant les Institutions de la République, les Partis politiques, les Organisations de la société civile, les Légitimités traditionnelles, les Confessions religieuses, les faîtières du monde rural, du secteur privé, des forces syndicales et de la presse, les acteurs du monde artistique et culturel, les Forces armées et de sécurité, les groupes signataires et ceux de l’inclusivité de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et la Diaspora, etc.

« C’est après la remise officielle dudit projet de Constitution finalisé, que le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goita a instruit au Gouvernement de procéder à sa large vulgarisation. Chose qui a nécessité la mise en place d’un Comité de Pilotage pour sa vulgarisation, par le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maiga et placé auprès du ministre de la Refondation de l’Etat.

Dès lors, au mois de mars 2023, ledit  Comité de pilotage, s’est mis à la tâche pour produire les documents d’orientation, concevoir les supports de communication et préparer la phase de la mobilisation citoyenne pour présenter l’esprit et le contenu du projet de Constitution, afin de sensibiliser le public, tous les concitoyens, sans distinction aucune, sur les dispositions refondatrices du projet de Constitution » a fait savoir le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les Institutions. Cette session d’appropriation est nécessaire et indispensable dans la vulgarisation de ce projet de Constitution a conclu Ibrahim Ikassa Maiga.

Diakalia M Dembélé

22 SEPTEMBRE

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