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Zone interfleuve : Les ressortissants interpellent le gouvernement pour son développement

Zone interfleuve : Les ressortissants interpellent le gouvernement pour son développement

La Fédération des Associations pour le développement des communes de l’Inter fleuve (FADCIF) a organisé, le samedi 23 février 2019, un point de presse, dans la salle de conférence de l’école IDES-Sotuba. L’objectif était d’informer l’opinion nationale et internationale sur les préoccupations liées au non développement de la zone de l’Inter fleuve.

Ce point de presse a été animé par le président du Conseil d’administration de la Fédération des associations pour le développement des communes de l’Inter fleuve (FADCIF), Yaya Coulibaly, assisté par quelques membres de son bureau et aussi les sages de ladite fédération. « L’aspect qui nous empêche de dormir aujourd’hui c’est l’insécurité grandissante dans nos communes», a introduit le PCA Coulibaly et de renchérir que leur lutte a pour objectif de demander aux autorités de penser dans un bref délai au développement de leurs localités. « Nous ne voulons remplacer qui que ce soit mais nous voulons que nos communes soient considérées par les autorités afin qu’elles se développement pour le bonheur de ses populations», a-t-il dit.

Il a évoqué que la FADCIF regroupe en son sein de nombreuses Associations, de Groupements et d’Unions, issus de 49 communes situées dans l’espace situé entre les deux fleuves dont le Bani et Niger. Selon le président Coulibaly, chacune des associations concernées, œuvre pour un développement durable et harmonieux de leur localité. Il a fait savoir que l’espace de l’Inter fleuve s’étend de l’Est à l’Ouest de la Commune de Soya (région de Mopti) aux Communes de Dinandougou et Zan Coulibaly (Région de Koulikoro) environ 480 km; du sud au nord de la Belenitiegny (Cercle de San) à Ké-Macina environ 170 km. «Nous sommes fédérés pour mettre en commun nos efforts, nos ressources financières, matérielles et humaines en vue de relever les défis de développement qui transcendent et dépassent largement les capacités d’un village ou d’une seule commune, voire même, un seul cercle», a-t-il énoncé. Le président Yaya Coulibaly a affirmé que cette zone occupe et joue un rôle prépondérant dans le développement du Mali dans l’agriculture et l’élevage. Face à leurs préoccupations, il a sollicité aux autorités la construction des ponts sur le fleuve Niger à Macina et le pont sur le fleuve Bani à San. «Nous voulons ainsi l’électrification traversant l’Inter fleuve de l’est à l’ouest et du sud au nord; l’installation de 4 hôpitaux, répartis sur les 480 km de l’espace inter fleuve; l’installation de 4 universités et 10 lycées; la construction d’une route goudronnée reliant le pont Massala (Koulikoro) en passant par l’ancienne route coloniale (Ségou) qui longe le fleuve Niger jusqu’à Djenné et Soya (Mopti).

Au cours de ce point de presse, les autres intervenants plus le président Coulibaly ont lancé un appel très pressant au gouvernement, aux responsables des institutions de la République, aux partis politiques, aux organisations de la société civile, aux autorités traditionnelles et communautaires, aux médias, aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’aux organisations internationales d’intégrer véritablement et suffisamment l’espace de l’Inter fleuve ainsi que les populations qui se trouvent sur l’espace (480 km sur 170km) et sur 49 communes; de créer et favoriser les conditions pour écouter la FADCIF comme une organisation de la société civile et portant les vrais besoins des populations concernées et enfin de mettre cet espace au centre des priorités de développement durable au Mali.

Notons que la zone de l’Inter fleuve est un espace géographique homogène, enclavé entre le fleuve Niger et son affluent le Bani, d’où l’appellation «Inter fleuve». Elle comprend ainsi une partie des actuels cercles de Ségou à l’Ouest, de San (fleuve Bani) au Sud, de Mopti et Djenné à l’Est et Macina (fleuve Niger) au Nord.

S.B. TRAORE

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