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5e contingent du Service national des jeunes (SNJ) : 852 éléments seront mis en route ce lundi

5e contingent du Service national des jeunes (SNJ) : 852 éléments seront mis en route ce lundi

Les candidats admis aux concours d’intégration à la fonction publique intégreront, le lundi 19 février 2024, le 5e contingent du Service national des jeunes pour le service obligatoire.

Rappelons que le Service national des jeunes (SNJ) a pour mission de contribuer à parfaire l’éducation, la formation physique, civique et professionnelle des jeunes en vue de leur participation effective et entière au développement économique, social et culturel du pays et leur mobilisation pour le besoin de la défense nationale.

Disons que ce 5e contingent du Service national des jeunes (SNJ) concerne huit cent cinquante-deux (852) éléments dont : Cent vingt-sept (127) élèves fonctionnaires de l’École nationale d’Administration ; Quatre cent soixante-seize (476) enseignants des collectivités territoriales ; Cent (100) auditeurs de justice ; Cent vingt (120) greffiers en chef ; Dix-huit (18) admis de la Fonction publique de l’État du 3ème contingent ; Onze (11) admis de la Fonction publique de l’État du 4ème contingent. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Chargé de l’Instruction civique et de la Construction, fait savoir que la mise en route de ce contingent est prévue pour ce lundi 19 février 2024. Soulignons que ces candidats admis ont effectué le mercredi et jeudi dernier les visites médicales.

Cependant, durant 06 mois, ces fonctionnaires seront formés conformément au programme de la formation commune de base de l’Armée. Ils vont subir des activités rudes avec courage et détermination afin de développer le goût de l’effort et l’esprit de camaraderie. Cette formation va permettre aux recrues de connaitre non seulement les aptitudes physiques, intellectuelles et morales afin d’accomplir les actes élémentaires du soldat, mais aussi comment servir loyalement son pays à travers un programme d’instruction sur le tir, le Règlement de Service dans l’Armée (RSA), l’Instruction sur le Tir (IST), l’enseignement physique militaire sportif ; la topographie entre autres.

Historique du SNJ

Institué au Mali par décret datant du 15 août 1983, le Service national des jeunes (SNJ) visait à parfaire l’éducation et la formation civique et professionnelle des jeunes. Suspendue en avril 1991, au lendemain de la révolution qui a renversé le Président Moussa Traoré, l’initiative vient de renaître de ses cendres. Le SNJ, 24 ans après, a été rétabli par les députés à l’unanimité le 28 juin dernier 2016, sous le régime de feu IBK. Le SNJ, nouvelle formule, dont la devise est «Apprendre-Servir-Défendre», a pour mission de «contribuer à parfaire l’éducation, la formation physique, civique et professionnelle des jeunes en vue de leur participation effective et entière au développement économique, social et culturel du pays et de leur mobilisation pour les besoins de la défense nationale». Les jeunes y seront admis pour une durée de dix-huit (18) mois : six (06) mois de formation commune de base (FCB), dix (10) mois de formation professionnelle et deux (02) mois de reprise en main dans les casernes, les centres d’instruction, les camps de jeunesse, etc. Le Service national des jeunes (SNJ) est personnel et obligatoire pour tous les jeunes maliens âgés de 18 ans au moins et de 35 ans au plus, qui bénéficieront néanmoins, pendant leur séjour dans cette structure, «d’un pécule et d’une Prime globale d’alimentation (PGA) conformément aux dispositions régissant les recrues de l’armée». En ce qui concerne spécifiquement les jeunes recrutés dans des fonctions publiques de l’État et des Collectivités Territoriales, ainsi que des autres statuts, ils bénéficient de «la totalité de leur salaire pendant le prêt de service», tout en conservant également «l’intégralité de leurs droits à l’avancement». Quant aux jeunes diplômés sans emploi ayant effectué le SNJ, et candidats à un concours de recrutement, ils «bénéficient, eux, d’une bonification en cas d’égalité de points fixée par arrêté du ministre compétent ». Chaque année ce sont 2000 jeunes qui seront ainsi appelés sous le drapeau pour suivre une rééducation à la citoyenneté.

B. KONE

 

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