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Adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta : Les techniciens à l’école de gestion des inondations, de sécheresse et d’alerte précoce

Adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta : Les techniciens à l’école de gestion des inondations, de sécheresse et d’alerte précoce

Du 28 au 30 septembre 2021, s’est tenu à l’hôtel mandé, l’atelier national de renforcement des capacités de production des cartes de risques des inondations et sécheresse dans le bassin de la volta. Ils étaient 09 personnes venus des différentes institutions du domaine à participer à cet atelier qui avait pour objectif général de développer leurs connaissances sur l’évaluation de la vulnérabilité et de l’impact des inondations ainsi que l’exposition à la sécheresse.

Pendant ces trois jours d’atelier national, les participants se sont penchés sur des points et les travaux relatifs à la présentation des différentes activités du projet ; à l’identification, la nomination des points focaux des structures nationales impliquées dans la mise en œuvre du projet et les tâches de ces points focaux ; aux sessions de formation sur des concepts importants de l’évaluation des risques tels que l’exposition, la vulnérabilité et l’impact pour les inondations et la sécheresse ; aux sessions de formation de la démarche méthodologique pour l’évaluation de l’exposition à la sécheresse, ainsi que pour l’évaluation de l’impact d’inondations, avec une approche fondée sur un scénario ; aux sessions de formation de production des cartes d’impacts d’inondations, selon l’approche fondée sur le scenario (c’est-à-dire sur un temps de retour défini pour la cartographie de l’aléa à considérer) et des cartes d’exposition à la sécheresse.

A la clôture de l’atelier, le représentant du directeur national de l’hydraulique, Daouda Traoré a marqué toute sa satisfaction pour les résultats et les conclusions positives auxquelles ils sont parvenus et assurer que le ministère en charge de l’eau, à travers sa direction et la Structure focale nationale de l’ABV ne ménagera aucun effort en ce qui concerne l’accompagnement pour la réussite du projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et de l’alerte rapide pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM).

Pour sa part, M. Niampa Boukary, chargé technique du projet VFDM, non moins  formateur a exprimé sa satisfaction pour l’assiduité des participations et a affirmé qu’ils sont désormais outillés pour faire face  aux défis. Il rappelle que cet atelier est le deuxième de son genre avec les différents participants venus des structures différentes. Avant d’interpeller tous les acteurs à jouer leur rôle pour faire face aux phénomènes du changement climatique.

Par ailleurs, il est à retenir que le changement climatique est un phénomène qui secoue le monde. De ce fait, les décideurs politiques, les chercheurs scientifiques ne ménagent aucun effort pour endiguer les dégâts désastreux du phénomène. En effet, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), une agence spécialisée des Nations Unies, l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO) mettent en œuvre en consortium le projet intitulé « Intégrer la gestion des inondations, de la sécheresse et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) ».

Ce projet de grande envergure concerne six pays africains dont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo. Et pour mener à bien ce projet, les ateliers de formations sont organisés pour former les techniciens pour s’imprégner de la production des cartes de risques des inondations et de sécheresse dans le bassin de la Volta en utilisant les informations nouvelles et celles existantes disponibles auprès des agences mondiales (à partir des satellites et des sources géospatiales), nationales et locales ainsi qu’avec d’autres projets dans la région. Les formations sont assurées par l’appui de la Fondation de recherche CIMA en collaboration avec l’Institut des études environnementales IVM de l’Université Vrije.

G. COULIBALY

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