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Après le rendement exceptionnel de 4,8 tonnes de coton à l’hectare : Diazon-sa ambitionne la mise en valeur de 10 mille ha dans la région de Kayes

Après le rendement exceptionnel de 4,8 tonnes de coton à l’hectare : Diazon-sa ambitionne la mise en valeur de 10 mille ha dans la région de Kayes

Beaucoup d’entrepreneurs rêvent de succès. Le PDG de IBI Group SA, Ibrahima Diawara, fait partir de cette race d’opérateurs économiques qui rêvent, réfléchissent, et osent prendre des risques pour réussir, aller vers le succès.

Sans fanfaronnade aucune, Ibrahima Diawara est un entrepreneur pragmatique, rigoureux et ambitieux. Il aime innover et multiplier les cordes de son arc. En effet, présent sur le marché Ouest africain depuis plus de deux décennies, IBI Group SA qu’il dirige a présentement neuf filiales.

Nous allons nous intéresser à sa filiale Diazon –SA, créée en décembre 2018, spécialisée dans la recherche et le développement de l’Agrobusiness.

Son ultime objectif est d’être parmi les leaders de l’agrobusiness en Afrique dans quelques années.

C’est pourquoi, après des études et une expérimentation bien menée sur une superficie cultivable de 5 ha à Sala, situé à 20 km de Bamako, Ibrahima Diawara a tenu à rendre le résultat public et officiel, en conviant le ministre de l’agriculture, Modibo Keïta, sur les lieux, pour voir la performance de cette innovation, dite de « goutte à goutte ». C’était le jeudi 27 avril dans le champ d’expérimentation de Diazon. Il y avait également des producteurs de coton, venus de Koutiala.

Le monde des affaires et de l’agrobusiness ainsi que des techniciens de la CMDT et du département en charge de l’agriculture y étaient aussi présents.

Tous ont écouté religieusement les explication de l’ingénieur d’Ibrahim Diawara ( un ancien de la CMDT) sur cette innovation mise en œuvre, grâce au concours d’experts chinois avec lesquels ils travaillent, à la fois, par téléphone et sur images.

L’innovation « goutte à goutte » est soutenue par un arrosage régulier qui s’effectue à travers un drone. Tout est mesuré et quantifié.

Le résultat de cette expérimentation est exceptionnel : un rendement record de 4,8 tonnes à l’hectare, tandis que la CMDT affiche au même moment une productivité cotonnière de 800 à 900 kg par hectare.

Honnêtement, c’est une révolution, une première en la matière, qui doit être encouragée et soutenue. Elle doit surtout être vulgarisée par le ministère de l’agriculture à l’endroit des cotonculteurs. Cela permettra de multiplier les revenus des producteurs ; d’améliorer leurs conditions de vie et de travail ; et d’inciter les jeunes et les femmes à s’intéresser davantage à l’agriculture.

Quant à Diazon, forte de cette expérimentation, affiche une très grande ambition. Il s’agit de la mise en valeur de 10 mille ha de terres agricoles dans la région de Kayes. N’eut été les formalités administratives non simplifiées, Ibrahima Diawara aurait déjà commencé son travail. Il est convaincu de son projet, de sa pertinence, de son succès.

Les moyens existent, la technicité y est, l’engagement également. La seule chose qui tarde réside au niveau politique pour pousser l’intéressé à aller de l’avant à travers les paperasses, indispensables pour commencer un tel projet ambitieux.

Sachant bien que les succès produisent les succès, comme l’argent produit l’argent, le PDG de IBI Group, est résolument engagé pour démontrer, une fois de plus, avec les 10 mille hectares que « la terre ne ment pas ».

Ce qu’il faut savoir, ce que Diazon SA, en plus du coton, en toute saison, compte produire ; transformer ; et commercialiser  du maïs, du soja, du blé, de la pastèque et du melon.

Tout cela va engendrer ce qu’on appelle de la valeur ajoutée avec la création d’emplois, le paiement de certains taxes et impôts au profit de l’état.

Voilà un projet avec un véritable impact économique. Vivement la réalisation de cette ambition de mise en valeur de 10 mille ha de terres agricoles dans la région de Kayes. Tout le Mali en bénéficiera avec les pastèques et melons, sans compter les autres retombées économiques et financières.

A SUIVRE

Wa- Salam

Elhadj Chahana Takiou

22 SEPTEMBRE

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