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Assainir le secteur de l’enseignement supérieur : Les actes posés par le ministre Amadou Keita

Assainir le secteur de l’enseignement supérieur : Les actes posés par le ministre Amadou Keita

Muni des caractères de loyauté, d’intégrité et de travail, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Amadou Keita, ne cesse de se battre pour assainir et redorer le blason du secteur de son département. Certes, tous les problèmes ne sont pas résolus mais le ministre Keita met tout en œuvre avec le gouvernement et les partenaires pour apporter les remèdes.

En effet, dans certaines facultés, il est constaté que nombreux sont les étudiants qui y sont par la voie fraudeuse. Par la cupidité de certains agents et membres de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), l’argent soutiré aux étudiants comme frais d’inscription n’ont pas été versé au trésor public.  Face à cette situation, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Amadou Keita a informé le conseil des Ministres, le mercredi 05 avril 2023, du contrôle des inscriptions dans les Institutions d’Enseignement supérieur.

A cet effet, le ministre Keita rappelle que l’accès aux Universités, Grandes écoles et Instituts est conditionné à l’examen d’un dossier, à l’admission à un test d’entrée le cas échéant, et au paiement de frais d’inscription auprès du Service de Scolarité contre une quittance du Trésor public. « Il a été constaté qu’à la Faculté des Lettres, des Langues et des Sciences du Langage de l’université des Lettres et des Sciences Humaines que certains étudiants n’ont pas été inscrits selon ces procédures », révèle-t-il. Il ajoute ainsi que suite à de nombreuses anomalies constatées sur les listes des étudiants remises aux Chefs de Départements d’Études et de Recherche, le décanat a mis en place une Commission de Vérification et d’actualisation des listes issues des inscriptions. « Cette vérification a permis de déceler que sur 12 655 étudiants enregistrés, seuls 7 527 avaient un dossier physique auprès du Service de la Scolarité. 5 128 étudiants considérés inscrits sur les listes n’ont pas versé leurs frais d’inscription à la comptabilité de la faculté », indique le ministre Amadou Keita.

De plus, déclare-t-il, le contrôle a révélé que des candidats libres ou des professionnels, devant payer 50 mille francs CFA pour leur inscription, ne s’acquittaient que des mêmes frais que les étudiants réguliers, soit 5 mille francs CFA. Le manque à gagner pour l’Université est estimé à plusieurs millions de francs CFA, précise-t-il. « Une plainte a été déposée contre les auteurs présumés. A la suite, il a été instruit à l’ensemble des Institutions d’enseignement supérieur de procéder à une vérification des procédures d’inscription des étudiants et de faire parvenir un rapport dans un délai d’un mois », souligne le ministre Keita et d’énoncer que le Gouvernement rassure que toute la lumière sera faite et que les dispositions seront prises pour sanctionner les éventuels coupables.

B. KONE

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