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Crise sociopolitique : les recettes du PRVM-FASOKO pour une bonne transition

Crise sociopolitique : les recettes du PRVM-FASOKO pour une bonne transition

Le Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVM-FASOKO) tient toujours à son engagement pour la construction et le développement de notre pays. C’est dans ce contexte là, que le parti n’est pas resté muette face à la situation du pays, d’où l’organisation, hier jeudi 03 septembre 2020, dans le siège du parti à Niamakoro Citée UNICEF, d’un point de presse pour donner son point de vue, et faire ses propositions de sortie de crise et d’une bonne transition. Ledit point de presse était animé par le Secrétaire général du PRVM-FASOKO, Yaya Coulibaly, accompagné de quelques cadres du parti dont le maire Lassana Diakité et Sidibé Djita Bah. 

D’entrée de jeu, le maire Lassana Diakité, a souhaité la bienvenue aux journalistes à ce point de presse. Selon lui, le PRVM-FASOKO est un parti qui ne cessera jamais de valoriser nos valeurs, nos coutumes et nos dignités. Pour lui, ils sont nombreux les maliens qui ne respectent pas nos valeurs, nos coutumes et nos dignités qui pourtant, estime-t-il, sont les seules conditions sine qua non pour faire émergé ce pays à travers les hommes et les femmes qui incarnent ces valeurs sociétales.

Ainsi, prenant la parole, le Secrétaire général du Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVM-FASOKO), Yaya Coulibaly a fait savoir que le parti est engagé pour la paix, la cohésion sociale et le développement du Mali. A ses dires, fidèle à son engagement de contribuer à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale au Mali, le bureau exécutif national du PRVM-FASOKO s’est réuni, le mercredi 02 septembre 2020, autour de la crise sociopolitique du pays, qui a occasionné la démission du président Ibrahim Boubacar Keita de ses fonctions. Ainsi, selon le Segal Coulibaly, après une analyse méticuleuse de la situation, le parti suggère certaines propositions pour une bonne transition. Il s’agit entre autres, de choisir un Président civil consensuel pour gérer la transition. Celui-ci s’occupera des fonctions de président et de Chef de l’État ; former un gouvernement d’union nationale ; mettre en place une Constituante de transition composé de l’ensemble des forces vives de la nation ; élaborer une Charte de la transition politique pour l’avènement de la quatrième République (refondation de la République); commencer la mise en œuvre des conclusions et résolutions du dialogue national inclusif et enfin  faire en sorte que la durée de la transition n’excède pas 18 mois.

Par ailleurs, le PRVM-FASOKO se réjouit de l’initiative du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) pour l’organisation de deux jours de concertations nationales sur la gestion de la transition. A cet effet, le parti recommande des discussions franches et approfondies. De même, le PRVM-FASOKO salue l’engagement de la CEDEAO, de l’Union africaine, de la Minusma, et des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU pour une sortie de crise.

En outre, après la mise en place des organes de la transition, le PRVM-FASOKO assigne aux dirigeants de la transition d’assurer la défense et la sécurité sur l’ensemble du territoire national ; de renforcer l’état de droit et garantir les conditions favorables à un jeu démocratique ouvert et transparent ; de gérer le front social notamment la crise scolaire. Au-delà, le Parti du chameau blanc, souhaite que les dirigeants de la transition procèdent à l’organisation d’une concertation spéciale pour la revisite de certaines dispositions de l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger. Toujours comme missions, ils doivent commencer la mise en œuvre des conclusions et les résolutions du Dialogue national inclusif et de mettre en place un organe unique de gestion des élections. Autres missions, c’est de relire et adopter la loi électorale et aussi de rendre la justice indépendante et diligenter des enquêtes sur les crimes politiques et économiques. Pour le Segal Yaya Coulibaly, au vu de l’ampleur des missions énumérées, le Prvm-Fasoko propose 18 mois pour la durée de la transition avec à sa tête un civil comme Chef de l’État.

B. KONE

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